Doggerland – Elisabeth Filhol

« Doggerland » d’Elisabeth Filhol est un livre que j’ai lu dans le cadre de l’émission de Juin de notre podcast littéraire Bibliomaniacs. Contrairement aux deux autres romans de l’affiche, celui-ci n’a pas été choisi par David Foenkinos, notre guest star, mais bien par nous : c’était en effet un coup de coeur de Léo.

Autant le dire tout de suite : je n’ai pas accroché à ce roman. Pourtant, le concept était très intéressant. Elisabeth Filhol nous raconte ici une histoire de retrouvailles entre deux personnes qui se sont aimées il y a longtemps: Margaret et Marc étaient en couple lorsqu’ils étaient étudiants en géologie. Si Margaret a préféré faire de la recherche, Marc a accepté une offre pour travailler dans l’industrie du pétrole. Il a pris cette décision brutalement, sans associer Margaret à sa réflexion, et est parti en Afrique pour prendre son poste. Cela a mis fin à leur histoire, et ils ne se sont pas revus depuis. Vingt-cinq ans plus tard se présente une occasion de se revoir, alors qu’une tempête d’une ampleur exceptionnelle est annoncée. En parallèle, l’auteure nous raconte l’histoire du Doggerland, étendue qui reliait autrefois l’Angleterre au reste de l’Europe, qui fut habitée, et qui a depuis été engloutie.

Même si les thèmes abordés n’ont rien à voir, « Doggerland » m’a fait penser à « Un monde à portée de main » de Maylis de Kerangal : c’est intelligent, érudit, bien structuré, très bien écrit….mais je n’ai pas réussi à entrer dans ce récit. Les personnages s’agitaient devant moi, les chapitres défilaient, sans que j’arrive à monter dans le train. J’ai lu la moitié du livre en peinant, je l’ai reposé en me disant que le timing n’était pas le bon, je l’ai repris, j’ai relu la première moitié avec plus de plaisir, j’ai espéré…et puis, patatras, j’ai fini ce livre aux forceps, par acquis de conscience car je voulais le lire entièrement pour pouvoir en parler lors de l’enregistrement de notre podcast. Si je ne l’avais pas lu dans le cadre de Bibliomaniacs, je ne serais pas allée jusqu’au bout par manque d’intérêt. Nos avis sont d’ailleurs très partagés : si Léo et Coralie ont beaucoup aimé, Amandine l’a abandonné.

Vous l’aurez compris, Doggerland d’Elisabeth Filhol possède d’indéniables qualités et a certainement trouvé son public, mais pour moi c’est un rendez-vous manqué. Et vous, l’avez-vous lu? 

Publié en Janvier 2019 chez P.O.L, 352 pages.

26e lecture de la Rentrée Littéraire de Janvier 2019.

16 commentaires sur “Doggerland – Elisabeth Filhol

  1. « aux forceps / sans que j’arrive à monter dans le train » j’aime beaucoup tes métaphores pour expliquer ton ressenti .. bref, un raté pour toi. En tout cas, les avis sont tranchés, soit on aime, soit on abandonne (ou on insiste parce que podcast)…
    pas lu, et pas envie de le faire!

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