Après avoir lu les six premiers romans des enquêtes de Cormoran Strike, et vu leurs excellentes adaptations télé, je me suis impatientée que le septième tome ne soit pas (encore?) traduit en français, et j’ai donc lu « The Running Grave » de Robert Galbraith en VO malgré mes réticences dues au nombre de pages … 1080 pages en numérique (1200 en version imprimée!) que j’ai finalement dévorées en trois jours !
Cormoran Strike et Robin Ellacott ont un nouveau client, désespéré que son fils Will soit dans une secte, l’UHC, depuis quelques années. Le jeune homme, que l’on aperçoit parfois dans les rues, en train de faire la quête, n’a même pas répondu aux lettres de sa mère mourante et ne s’est pas rendu aux obsèques.
Cormoran se rend compte que lorsqu’il était enfant, il avait vécu dans la première mouture de la secte avec sa mère et sa sœur Lucy.
Robin se crée une nouvelle identité pour rejoindre la secte et approcher Will de l’intérieur pour le convaincre d’en partir. En parallèle, Cormoran enquête sur une affaire vieille de vingt ans, la mort par noyade de la petite fille du couple à la tête de la secte, désormais vénérée comme une sorte de prophète…
J’ai adoré ce septième tome, qui retrouve une forme plus classique après le précédent qui était composé de nombreuses retranscriptions d’échanges de tchats et forums internet.
L’intrigue alterne entre la vie de Robin sous couverture dans la secte, et l’enquête de Cormoran à l’extérieur. L’enfermement, la tension au sein de la secte, le climat de suspicion et de punition sont très bien rendus, j’ai tremblé pour Robin qui lutte pour se protéger, ne pas sombrer et mener à bien sa mission. L’enquête menée en parallèle par Cormoran est haletante et le suspense a duré jusqu’au bout, avec une résolution que je n’avais pas vue venir.
Les deux enquêteurs sont particulièrement attachants et leur relation, avec ces sentiments qui ne veulent pas dire leur nom, est un des grands atouts de cette série. Ce tome est l’objet de sacrés rebondissements dans les vies personnelles de Robin et Cormoran, avec une fin qui ne donne qu’une envie : enchaîner avec le tome suivant qui vient de sortir en anglais !
Disponible à date en VO uniquement, 1200 pages.



