« Celle qui brûle » de Paula Hawkins se déroule à Londres. Un jeune homme, Daniel Sutherland, est retrouvé mort sur une péniche, lardé de coups de couteau. Plusieurs femmes se retrouvent impliquées dans cette affaire, de près ou de loin: Miriam, libraire qui habite sur la péniche à côté et qui a découvert le corps; Laura, une jeune marginale qui a passé la nuit avec lui; Carla, sa tante; Irène, une dame âgée qui était la voisine de sa mère.
Paula Hawkins sait assurément écrire un polar. Il ne m’a fallu que quelques pages pour être happée par cette intrigue. Chaque femme est meurtrie par un drame : Irène perd un peu la boule depuis que son mari est mort; Laura a été renversée par une voiture lorsqu’elle était enfant, avec de lourdes séquelles ; Miriam et son amie ont été enlevées lorsqu’elles étaient adolescentes; l’enfant de Carla s’est tué en tombant d’une fenêtre à l’âge de trois ans.
Le suspense dure jusqu’aux dernières pages, avec un certain nombre de rebondissements et de faux-semblants. L’histoire est cependant parfois un peu embrouillée, avec en sus des sous-intrigues qui viennent se télescoper avec l’intrigue principale – le manuscrit de Miriam, l’enlèvement …
Si je n’ai pas complètement retrouvé la maîtrise de « La Fille du Train » ou d’ « Au fond de l’eau », cette lecture a été efficace et plaisante.
Publié en Septembre 2021 chez Sonatine, traduit par Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner, en poche chez Pocket, 464 pages.