Premier livre d’Hubert Mingarelli que je lis, « La route de Beit Zera » se passe en Israël. Un rythme lent, peu d’action, peu de personnages, pourtant la magie opère dans ce court roman.
Stepan, un homme âgé, vit seul dans une maison isolée avec sa vieille chienne qui est en bout de vie. Il sait qu’il va devoir bientôt se résoudre à abréger ses souffrances. Le quotidien de Stepan est rythmé par les lettres qu’il écrit à son fils Yankel, qui a dû partir vivre à l’autre bout du monde, et par les visites de son vieil ami Samuelson, avec qui il tenait un check point à l’armée, qui vient régulièrement récupérer les boites en carton que Stepan confectionne pour lui et prendre une bonne cuite avec lui. Stepan guette tous les soirs la venue d’Amghar, un jeune garçon arabe qui habite pourtant à une heure de route, et qui aime s’occuper de la chienne et la promener.
un très beau livre, oui !
Je l'ai lu il y a quelques temps déjà et j'avais beaucoup aimé aussi !
Je l'ai noté, ton avis me confirme qu'il devrait me plaire.
@Kathel : contente si j'ai pu te convaincre 🙂
@Virginie et Clara : une bien belle découverte, en effet!
Je l'ai lu, beaucoup aimé (en même temps j'adore Mingarelli) mais je n'ai pas fait de billet…
Il m'attend sagement dans ma PAL depuis quelques semaines. Allez c'est décidé, cette semaine il en sort !
@Jérôme : dommage, j'aurais bien aimé lire ton billet!
@ Tant qu'il y aura des livres : alors, il est sorti? 🙂