Comme vous le savez, j’aime beaucoup le regretté Jiro Taniguchi, dont je vous ai déjà parlé avec « Quartier Lointain », « Le Journal de mon Père », ou encore « Un Zoo en Hiver ».
Je continue donc mon exploration de l’oeuvre du mangaka, avec « L’homme qui marche« , qui est le premier roman graphique de Taniguchi à avoir été publié en français.
J’ai été très surprise par ce roman graphique, car il est très différent des autres ouvrages de Taniguchi que j’ai lus. Autant les autres sont très écrits, avec une intrigue plutôt riche, des dialogues, de nombreux personnages, autant celui-ci n’est pas du tout dans cet esprit! Il met en scène un homme dont on sait peu de choses, à part qu’il est marié, puisque son épouse apparaît régulièrement dans le récit.
L’homme a l’habitude de faire de grandes balades. Il est très ouvert sur ce qui l’entoure, et est attentif aux moindres détails, ses cinq sens sont en éveil, et il s’émerveille des beautés de la nature et du quotidien, que ce soit à la montagne ou dans les ruelles de sa ville.
« L’homme qui marche » est un récit poétique et contemplatif, porté par de très beaux dessins. J’ai bien compris le message de Jiro Taniguchi, et je pense y avoir été beaucoup plus réceptive aujourd’hui que si j’avais lu ce roman graphique il y a quelques années, mais je suis quand même restée sur ma faim, sans doute parce que ce roman n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. J’ai lu (ou plutôt regardé) ce roman avec plaisir, car le personnage principal est sympathique et les dessins sont vraiment très agréables, mais je n’ai pas été emportée par ce récit comme j’avais pu l’être avec « Quartier Lointain » ou « Le journal de mon père ».
A conseiller à ceux qui sont déjà familiers de l’oeuvre de Jiro Taniguchi, et/ou à ceux qui, plus que moi, sont des amoureux de la nature et du zen, et ne seront pas rebutés par un roman graphique qui ne repose quasiment que sur les (magnifiques) dessins du mangaka.
Publié en 1995 chez Casterman, traduit par Takako Hasegawa, 232 pages.
J’ai adoré, c’est tout ce que j’aimé chez Taniguchi et c’est tout qui en fait un mangaka vraiment à part, unique même.
c’est vrai que son oeuvre est très riche! j’avais adoré l’expo à Versailles qui mettait en avant toutes les facettes de son travail
J’avais beaucoup aimé me plonger dans ce manga, j’en garde un excellent souvenir 🙂
ravie qu’il t’ait plu!
Je l’ai noté… je le lirai un jour mais peut-être pas immédiatement… j’ai autre chose à lire de l’auteur avant.
oui, à mes yeux, c’est un livre qui s’appréhende quand on connait déjà bien l’oeuvre de l’auteur
Pas très attirée par ce genre d’univers…
je te conseille Quartier Lointain et Le journal de mon père, par contre…
Je comprends que tu aies été déçue puisque tu t’attendais à quelque chose de similaire à « Quartier lointain » et « Le journal de mon père ». Dans ce cas, je ne te conseille pas ses romans graphiques sur la nourriture japonaise : ils sont dans le même esprit contemplatif, sans intrigue. Même si moi j’adore 😉
tu parles du Gourmet Solitaire? maintenant que je suis prévenue, j’apprécierai peut-être plus!
J’en garde un bon souvenir, c’est un album très contemplatif…
oui c’est le mot!
J’ai beaucoup aimé justement le côté contemplatif qui montre comment le monde se dévoile dans sa richesse à ceux qui savent le regarder…
j’ai apprécié ce côté, mais je me suis un peu ennuyée, sans doute parce que ce n’était pas ce à quoi je m’attendais…
On se retrouve, il est beaucoup plus contemplatif mais ça reste quand même du Taniguchi !
ah oui, c’est clair qu’on le reconnait bien!
Je travaille en médiathèque cet été et on a plusieurs de ses albums. Ma collègue me tane pour que je les emprunte, je vais peut-être me laisser tenter (si j’ai le temps !)
ah oui, fonce, tu ne le regretteras pas!