Avec un mois de Décembre bien rempli, les lectures ne se sont pas enchaînées au même rythme que d’habitude. J’avais envie, pour célébrer le début des vacances et des fêtes, d’ouvrir un livre plaid et cela a été « La villa aux étoffes » d’Anna Jacobs, tome 1 d’une série de six tomes.
L’histoire commence en 1913 à Augsburg. La jeune Marie, tout juste sortie de l’orphelinat, est engagée comme fille de cuisine chez les Melzer, qui possèdent une grande résidence à côté de leur usine. Elle découvre bientôt les trois enfants du couple, Elisabeth, Katharina et Paul, qui ont sensiblement le même âge qu’elle et pour qui leurs parents rêvent de beaux mariages …
« La villa aux étoffes » n’est pas ce qu’on appelle communément de la grande littérature, mais le roman est aussi addictif qu’une série télé et j’ai lu en une grosse journée les 650 pages du tome. Tous les ingrédients sont réunis pour que cela fonctionne : histoires d’amour, secrets de famille, rivalités … que ce soit chez les maîtres ou chez les domestiques, avec comme fil conducteur le mystère sur les origines de l’orpheline Marie, et dans un contexte historique où la Première Guerre Mondiale pointe le bout de son nez. La saga est souvent présentée comme un Downton Abbey à la sauce allemande, et c’est assez pertinent, j’ai eu plusieurs fois des images de la série en tête …
Il n’y a rien de révolutionnaire dans l’histoire mais la lecture est plaisante, les personnages sont attachants dans leur gentillesse comme dans leur fourberie et on a envie de les retrouver pour voir comment ils évoluent, a fortiori dans un contexte de guerre. Vous vous doutez que je vais enchaîner avec « Les filles de la villa aux étoffes », le second tome.
Une lecture parfaite pour Noël ou pour les vacances d’été (si vous vivez dans l’hémisphère Sud, ce n’est pas incompatible)
Publié en 2020 chez Charleston, traduit par Anne-Judith Descombey, en poche chez 10/18, 595 pages.
