Cette année, j’ai décidé de lire plus en anglais et quoi de mieux après avoir découvert la trilogie de la Femme de Ménage que de lire le nouveau roman de Freida McFadden, « Never Lie » (« La Psy » en VF)
Tricia et Ethan, un couple de jeunes mariés, cherchent une maison à acheter dans la région de New York. Alors qu’ils viennent d’arriver sur le lieu de leur nouvelle visite, un manoir isolé qui a appartenu à une célèbre psy ayant mystérieusement disparu, une tempête de neige se lève, les bloquant sur place alors que leur agent immobilier ne semble pas être arrivée …
Le roman se lit très facilement en anglais. Comme pour la « Femme de Ménage », j’ai apprécié le côté addictif du récit. A cela s’ajoute un huis clos qui est vraiment réussi. J’ai eu l’impression d’être dans la maison aux côtés d’Ethan et Tricia, un couple qui se connaît encore peu car il s’est marié peu de temps après leur rencontre. Tricia trouve une pièce secrète dans la maison, où elle trouve les enregistrements des séances de thérapie de la psy, enregistrements dont on découvre les transcriptions en même temps qu’elle les écoute.
Le livre est malin, bien tourné, avec forcément des faux-semblants et des rebondissements. Certains éléments auraient cependant pu être mieux bétonnés, il y a toute une partie de l’intrigue qui tourne autour d’une vidéo où l’on voit quelqu’un crever les pneus d’une voiture – ce n’est pas une preuve de grande maturité, pour autant, est-ce que cela justifie tout ce qui en a découlé ? Je ne pense pas.
La fin est parfaitement inattendue. Je l’ai trouvée too much ( trop de rebondissements qui s’accumulent pour une conclusion tirée par les cheveux) mais au moins elle m’a surprise.
Une lecture distrayante!
Publié en Avril 2024 chez City Edition, traduit par Karine Forestier , 384 pages.
