J’aime les polars et j’aime la littérature italienne, deux bonnes raisons de découvrir « L’affaire Bramard » de Davide Longo.
Bramard, c’est Corso Bramard, un ancien commissaire qui a vécu un drame. Un tueur en série, a priori toujours en activité, s’est attaqué il y a vingt ans à sa femme et à sa fille. Depuis, Corso a changé de vie, il donne quelques heures de cours dans une école et vit une vie proche de la nature dans un village de montagne. Un jour, il reçoit une nouvelle lettre du tueur : dans l’enveloppe, un cheveu est trouvé. Il semble appartenir à la toute première victime connue, la seule à avoir survécu. Corso se rapproche de son ancien collègue, le commissaire Arcadipane, pour reprendre l’enquête.
Quel curieux roman! Je l’ai trouvé aussi intéressant que désarçonnant. Il y règne une ambiance brumeuse autour d’une intrigue prenante mais qui n’est pas évidente à comprendre car le récit distille les informations au compte-gouttes. A plusieurs reprises, j’ai eu l’impression que j’avais sauté des pages car il y a des sortes de « décrochés », avec des éléments, des noms, des situations, des personnages, qui surgissent sans crier gare. Je me suis même demandé si ce roman était bien un premier tome car j’avais le sentiment que je prenais une histoire en court de route. Et pourtant je me suis sentie bien dans ce livre et je me suis attachée au personnage de Corso.
C’est un roman un peu confus, énigmatique, mais qui réussit à être captivant bien que l’auteur ne fasse rien pour aider son lecteur. Je ne pense pas que le livre fasse l’unanimité mais il m’a plu et j’ai envie de lire les tomes suivants en espérant qu’ils éclaireront les zones d’ombre.
En poche chez Points, traduit par Marianne Faurobert, 288 pages.
en cherchant des livres (polars) pour ma mère, je l’ai vu mais bizarrement la 4èmeC ne m’a pas convaincue (tueur en série, mort de sa famille) mais tu as eu l’air finalement d’aimer
ça pourra faire l’objet d’un autre cadeau