Après la lecture de « Dans l’Ombre » qui m’avait beaucoup plu, j’ai eu envie d’enchaîner avec le deuxième tome de la trilogie d’Arnaldur Indridason : « La Femme de l’Ombre ».
Ce roman, comme le précédent, se situe durant la Seconde Guerre Mondiale, à une époque où l’Islande est occupée par les forces alliées. Le binôme Flovent (policier islandais) et Thorson (Canadien d’origine islandaise, dans la police militaire) mène trois enquêtes : sur le meurtre d’un jeune homme qui a été sauvagement agressé, sur la disparition d’une femme qui fréquentait des soldats, et sur le suicide d’un agent d’assurance dont le cadavre a été retrouvé dans la mer. En parallèle, on suit l’histoire d’une jeune femme islandaise travaillant en Norvège qui repart en Islande par bateau. Son fiancé, qui vivait quant à lui au Danemark et qui devait prendre le même bateau, n’est pas présent à l’embarquement : son amie reçoit bientôt la confirmation qu’il a été arrêté par la Gestapo…
Les thèmes de ce roman sont sensiblement les mêmes que dans le premier tome : les problèmes créés par les militaires alliés occupant l’Islande, le Nazisme, la collaboration…J’ai lu ce deuxième volume toujours avec plaisir, le récit concernant la jeune femme du bateau donne un souffle vraiment intéressant au récit, et c’est cette partie que j’ai préférée . L’intrigue est prenante, et j’ai dévoré ce livre, même si certaines facilités m’ont fait tiquer (un personnage va fouiller une maison pour tenter de découvrir la vérité, l’habitant rentre en compagnie d’un ami et parle justement avec son interlocuteur du sujet qui intéresse le personnage, donnant les informations recherchées!). J’ai également été un peu déçue qu’Arnaldur Indridason n’ait pas profité de ce deuxième tome pour nous donner plus d’informations sur les deux enquêteurs, qui manquent toujours d’incarnation à mes yeux…
Malgré ces bémols, le roman est vraiment plaisant et j’ai hâte de lire la suite : j’ai entendu dire que le troisième et dernier tome était le plus réussi, le premier chapitre présent en bonus de « La Femme de l’Ombre » est en tout cas extrêmement alléchant !
Publié en 2017 aux éditions Métailié, traduit par Eric Boury, 336 pages, en poche chez Points.
Bonjour Eva, concernant cette trilogie, c’est le troisième que j’ai préféré et de loin. Bonne journée.
Bonjour Dasola, je suis bien d’accord avec toi !
J’ai un peu mis de côté les polars ces dernières années, mais j’ai dévoré tous les précédents romans d’Indridason ! Je me plongerai peut-être dans cette série à l’occasion 😉
en tout cas je te la conseille fortement ! (et le 3e tome est excellent!)