Je n’avais encore jamais lu de livre d’Antoine Laurain, mais le synopsis du « Service des Manuscrits » était alléchant : Violaine Lepage, une éditrice, se réveille de plusieurs semaines de coma après un accident d’avion. Elle découvre que l’un des romans qu’elle a récemment publiés, « Les Fleurs de Sucre », est sur la liste des finalistes du Goncourt. Cependant, Camille Désencres, l’auteur ou l’autrice du livre – car Violette n’a communiqué avec cette personne uniquement par email – est introuvable, et l’éditrice est interrogée par la police car les meurtres décrits dans le roman ressemblent étrangement à de véritables affaires …

Un roman à suspense se déroulant dans une maison d’édition, et plus précisément au fameux service des manuscrits de cette maison, ne pouvait que m’attirer, et le récit avait d’ailleurs bien commencé, avec une fraîcheur plutôt appréciable.

Cependant, au fur et à mesure que j’avançais dans le récit, ma lecture s’est teintée d’agacement : j’ai fini par trouver que cette histoire était traitée de façon trop légère et superficielle – que ce soit le milieu littéraire décrit ou l’intrigue policière – et qu’elle manquait d’originalité, plusieurs éléments me faisant penser à « L’Été Meurtrier », une similitude remarquée également par Joëlle.

C’est vraiment dommage car le point de départ du « Service des Manuscrits » était bien trouvé et aurait pu donner lieu à un excellent roman.  J’avais entendu de bons échos sur les livres précédents d’Antoine Laurain, mais malheureusement cette première rencontre est une déception.

Publié en Janvier 2020 chez Flammarion, 214 pages.

7e lecture de la Rentrée Littéraire de Janvier 2020.