Ayant eu de très bons échos du précédent roman d’Alex Michaelides, « Dans son silence », j’ai commencé « Les Muses » avec un a priori très positif… malheureusement, cela fut une grande déception !

Mariana est une psychothérapeute anglo-grecque qui se remet à peine de la mort de son mari, survenue un an auparavant. Un soir, sa nièce Zoé, qu’elle a élevée, l’appelle en panique : le corps d’une jeune femme assassinée vient d’être retrouvé, et elle est sûre qu’il s’agit de son amie Tara. Mariana se précipite à Cambridge, où étudient les deux jeunes filles. Elle y rencontre leur professeur, le sulfureux Edward Fosca, que Zoé soupçonne d’avoir tué Tara…

Le livre réunissait tous les ingrédients pour être réussi : de nombreuses références à la mythologie et à la tragédie grecques, une ambiance de campus novel… mais l’histoire s’éparpille énormément, avec beaucoup de personnages qui n’ont pas le temps de prendre toute leur ampleur, jusqu’à en devenir alambiquée et surtout absolument pas crédible.

Pas du tout convaincue par cette intrigue qui m’a semblé artificielle, je me demande par conséquent si cela vaut le coup que je lise « Dans le silence » ou si ce précédent livre tombe dans les mêmes travers ?

Publié en 2021 chez Calmann-Levy, traduit par Elsa Maggion, disponible au Livre de Poche, 416 pages.

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