L’intrigue se déroule dans le Paris de 1830, au contexte politique chahuté : révolution des Trois Glorieuses, abdication de Charles X, avènement de la Monarchie de Juillet et procès des derniers ministres de Charles X.

L’inspecteur Valentin Verne, jeune homme très attiré par les sciences, enquête sur la mort étrange de Lucien Dauvergne, fils d’un politicien, qui s’est subitement jeté par la fenêtre devant sa famille. En parallèle, il mène, à la suite de son père, une quête beaucoup plus personnelle : retrouver Le Vicaire, un homme qui enlève des enfants miséreux et leur fait subir les pires sévices …

J’ai passé un très bon moment avec ce roman policier dont j’ai particulièrement apprécié le contexte historique – je connais très mal cette période du règne de Louis-Philippe et j’étais contente d’en savoir plus– et l’ambiance, entre milieux huppés et bas-fonds parisiens.

Le personnage de Valentin Verne est soigné, et attachant dans sa complexité et ses zones d’ombre. Vidocq ou Evariste Gallois font également leur apparition dans le récit, comme autant de clins d’œil sympathiques.

J’ai cependant été moins convaincue par l’intrigue policière – que j’ai trouvée un peu faiblarde et nébuleuse – que par la recherche du Vicaire, axe narratif qui est le véritable atout de ce livre, avec le personnage de Valentin.

C’est toujours un bon signe quand on termine un premier tome en ayant envie d’enchaîner avec un tome 2 : or, c’est vraiment l’angle de la recherche du Vicaire qui m’a poussé à lire le tome 2 de cette série policière, « Le Fantôme du Vicaire », histoire d’en savoir plus sur cet être ignoble mais aussi sur la personnalité de Valentin Verne.