«Pour la peau de Shirley Page » commence avec le décès du grand-père maternel de la narratrice. En triant de vieilles affaires qui appartenaient à sa mère, elle découvre que celle-ci, alors âgée d’une vingtaine d’années, avait travaillé comme « Shirley » pour l’entreprise Kodak aux Etats-Unis.
Ces jeunes femmes, surnommées ainsi en référence à celle qui avait tenu ce rôle pour la première fois, et pendant très longtemps, uniquement blanches, étaient représentées entourées de cubes de différentes couleurs sur des cartes qui servaient de référence pour le calibrage des couleurs chez Kodak.
L’histoire alterne entre le séjour de la mère de la narratrice aux Etats-Unis et la vie de la narratrice, qui a du mal à trouver sa voie après être revenue de Tunisie où elle travaillait dans la culture.
J’ai eu un peu de mal à voir où Constance Trautsolt voulait en venir car le roman n’a pas de structure narrative forte ou de véritable intrigue mais j’ai aimé l’angle original de « Shirley Page », et sa façon d’écrire, de créer des atmosphères … la narratrice, un peu perdue après son retour de Tunisie, s’interroge sur le sens qu’elle veut donner à sa vie, sur l’amour … et les deux séjours à l’étranger de la mère et de la fille, même s’ils sont tes différents , finissent par se faire écho.
C’est un premier roman que j’ai lu avec plaisir, et que j’ai trouvé prometteur. Une autrice à suivre !
Publié en Janvier 2024 chez HarperCollins, 256 pages.
Merci pour la découverte ! 🙂