« Les quatre petits saints du crime » a été originellement publié par Gilbert Keith Chesterton en 1930.
L’ouvrage se compose de quatre grandes nouvelles dont le fil conducteur est indiqué lors du prologue : en enquêtant sur un jouisseur qui se révèle être en réalité un ascète qui se sacrifie en menant une vie qu’il exècre, un journaliste rencontre en effet quatre hommes qui lui expliquent qu’ils ont commis à première vue des crimes qui n’en étaient en fait pas – meurtre, escroquerie, vol et trahison.
Plus que des enquêtes policières, ces nouvelles sont des sortes de fables avec une morale… mais aussi des histoires d’amour, car chacun des protagonistes rencontre une jeune femme qui donne un certain éclairage à ses actes.
Le ton est vif, l’humour n’est jamais loin, et GK Chesterton n’est point avare de punchlines tout au long de ses histoires plutôt bien ficelées.
Ma lecture a été plaisante, j’ai particulier aimé l’histoire de l’arbre autour duquel un homme a établi un domaine, mais aussi la description de cette maison anglaise aristocratique où une jeune femme désargentée doit exercer la fonction de secrétaire.
Pour autant, même si la thématique est toujours actuelle (aller au delà des apparences), il y a un petit côté vieillot dans le style, dans le côté moralisateur, et surtout dans certains clichés et façons de parler par exemple des Noirs, des Juifs… typiques d’une époque (et qu’on retrouve notamment chez Agatha Christie) mais qui font rouler des yeux en 2025.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur, avez-vous déjà lu certains de ses livres ?
Publié en Octobre 2025 chez Noir et Blanc, traduit par Maureen et Marc Poitou, 256 pages.



