L’an dernier, j’ai lu «L’île des âmes », que j’ai beaucoup aimé, et j’ai eu envie de renouveler l’expérience avec le dernier roman de l’auteur, Piergiorgio Pulixi, « La librairie des chats noirs ».
L’ouvrage n’a rien à voir avec la série mettant en scène les enquêtrices Mara Rais et Eva Croce. L’histoire commence avec une scène terrible : un père est forcé par un homme masqué de choisir entre le meurtre de sa femme ou celui de leur fils. Les inspecteurs en charge de l’enquête font appel à Marzio Montecristo, un libraire spécialisé dans les polars, qui a un lien avec une victime. Celui-ci décide d’élucider l’affaire avec son club de lecture, « Les enquêteurs du mardi »…
Si j’ai lu ce roman rapidement et avec plaisir, je ressors de cette lecture un peu déçue. Je m’attendais à un livre plus dense, plus consistant. En fait, j’ai trouvé ce livre assez déséquilibré entre des meurtres particulièrement horribles et un esprit « cosy mystery » : il y a une librairie, des chats, un certain nombre d’éléments peu crédibles (des inspecteurs qui font appel à un libraire, un club de lecture qui résout des affaires criminelles…), une résolution rapide et plutôt légère…
C’est dommage, car les nombreuses références qui parsèment le récit sont plaisantes, et le personnage de Marzio, ancien professeur reconverti en libraire bourru, est plutôt drôle et attachant…
Publié en Octobre 2024 chez Gallmeister, traduit par Anatole Pons-Reumaux, 288 pages.
