J’ai choisi ce livre car je souhaitais lire un roman de Julie Wolkenstein, dont Valérie avait beaucoup aimé « Adèle et Moi ».
La quatrième de couverture était prometteuse:
« La veuve d’un milliardaire américain achète la plume d’une autre pour vomir son passé, pour livrer, à rebours, le secret de ses fuites successives. Sa biographe ressasse une année de fêtes monotones, et mêle à son récit la chronique de ses vingt ans. Pas de sang, juste de l’encre. Pas de cadavre, mais une confidence à quatre mains, entièrement réversible. Un polar dont l’enjeu n’est pas l’identité de la criminelle mais de la narratrice. Les preuves sont là. Il n’y a qu’à lire, avec précaution. (lignes à haute tension-courant alternatif)
Avertissement: ne vous fiez absolument pas à ce résumé, dont je soupçonne qu’il a été écrit par un étudiant en marketing n’ayant pas lu le livre…!
Chez les Nissandres, la tradition veut que le grand-oncle de Juliette, Valentin, vieux misogyne, offre aux jeunes épousées des hommes de sa famille une gravure représentant une femme s’adonnant à l’un des Sept Pêchés Capitaux. Juliette connait toute la série, sauf « La Paresseuse ». Elle est embauchée par la Fondation Pernaud-St John pour encadrer des étudiants américains et les aider dans leurs études à la Sorbonne. Juliette se retrouve à écrire la biographie d’Hélène Pernaud-St John. La belle-sœur de la riche veuve espère que celle-ci dévoilera le secret que tout le monde soupçonne: son fils et héritier David serait né d’une liaison illégitime…
Ce livre m’a fait penser (de loin) au Confident, avec une histoire de secret de famille dévoilé à travers un témoignage littéraire, et l’ impression mitigée que j’en avais eu. En effet, si l’idée de départ est bonne, et l’histoire dévoilée par Hélène, vraiment intéressante, son traitement est noyé entre descriptions de fêtes de jeunes bobos parisiens des années 80 et explications bancales: y a-t-il vraiment besoin de simuler un cambriolage chez Juliette pour qu’elle accepte d’écrire la biographie d’Hélène? May, la belle-soeur, pense-t-elle vraiment qu’Hélène va révéler à Juliette les origines illégitimes de son fils alors que cela pourrait remettre en cause son héritage? Cela donne un roman en demi-teinte, et pas très abouti, même s’il est agréable à lire. Le fossé entre le résumé et le contenu m’a en revanche beaucoup agacée.
Je n’ai donc pas vraiment été convaincue par ce premier roman de Julie Wolkenstein (dont je viens d’apprendre par hasard qu’elle est la fille de Bertrand Poirot-Delpech), mais « Adèle et moi » reste bien entendu sur ma LAL en espérant que cette rencontre sera la bonne.
Impression en demi-teinte pour le deuxième roman que j'ai lu d'elle. Mais je ne baisse pas les bras, je retenterai l'expérience.
tu parles de l'Heure Anglaise? je viens de commencer Adèle et Moi 😉
tu parles de l'Heure Anglaise? je viens de commencer Adèle et Moi 😉
Merci de votre commentaire, je le partage grandement (Je viens juste de lire Juliette, j’ai en attente Colloque sentimental, et son dernier Et toujours en été)