Je n’avais pas vraiment accroché au Confident, que j’avais trouvé assez scolaire et artificiel, donc je n’attendais pas grand-chose de La Garçonnière. Or j’ai été agréablement surprise par la construction de l’intrigue et par l’atmosphère de ce roman.
En Argentine, peu de temps après la fin de la dictature, Lisandra est retrouvée défenestrée. Les soupçons se portent sur son mari Vittorio, psychiatre, qui est écroué. Eva Maria, une de ses patientes, dont la fille Stella a « disparu » pendant la dictature et qui vit désormais seule avec son fils Esteban qu’elle néglige, décide d’enquêter, notamment en récupérant les cassettes audio des dernières séances de travail de Vittorio.
Pas de manichéisme dans ce roman, la plupart des personnages sont assez troubles. On est en 1987, et les souvenirs de la dictature sont encore douloureux, malgré les tentatives de réconciliation nationale Eva Maria souffre d’avoir perdu sa fille, dont l’absence du cadavre ne lui permet pas de faire le deuil, alors qu’elle rejette son fils qui fait pourtant son possible pour l’aider. Les patients de Vittorio ont presque tous de bonnes raisons de s’attaquer à lui ou à son épouse. Le passé du psychiatre lui-même a des zones d’ombre, et Lisandra est une femme qui se révèle être bien plus mystérieuse et complexe qu’elle n’en a l’air.
Il y a dans ce livre une atmosphère lourde, sombre et sexuelle, que j’ai trouvée très réussie. Le dénouement m’a pourtant laissée perplexe avec un tournant de l’intrigue « cheveu sur la soupe » qui m’a moyennement convaincue. C’est néanmoins un roman qui m’a marquée et qui me reste en mémoire, même si la fin m’a laissé une impression mitigée.
Moi, c'est tout le contraire de ti mais ce n'est pas pour te dire ça que je suis venue ici. Je suis vraiment ravie d'avoir fait ta connaissance hier et qu'on ait eu un peu le temps de papoter.
moi aussi j'étais hyper contente de te rencontrer enfin!! ça m'a vraiment fait plaisir, et j'espère qu'on pourra se revoir le 5 juin, avec un peu plus le temps pour discuter 🙂
Toujours pas lu cette auteure mais a vrai dire je ne suis pas super pressé.
le bon côté des choses, c'est que ça se lit vite…après il y a pas mal d'auteurs qui méritent d'être lus en priorité 🙂
c'est drôle en général, c'est l'inverse, les gens adore le confident et ont été déçus par la garçonnière…
c'est mon côté rebelle 🙂 (cela dit je n'ai pas adoré la garçonnière, j'ai bien aimé, sans plus)
Galéa, c'est exactement mon cas ; j'ai aimé le Confident, mais alors la garçonnière …