Comme je vous le disais hier, je suis jurée du Prix Psychologies du roman inspirant 2018 et « Neverland » de Timothée de Fombelle est l’un des livres de la sélection. Je connaissais bien sûr l’auteur de nom, mais je ne l’avais encore jamais lu, ses précédents romans étant des livres jeunesse, un genre que je lis peu.
« Neverland » est donc le premier livre pour adultes de ce romancier, et comme son titre peut l’indiquer – « Neverland » étant en anglais le fameux « Pays Imaginaire » de Peter Pan- il traite de l’enfance. Timothée de Fombelle nous livre une collection de souvenirs, émotions, impressions, sentiments liés à son enfance. Un poème que son grand-père lui demande d’écrire pour son ami, car lui-même est trop affaibli pour le faire, le souvenir de la tombe de son oncle, décédé enfant, une fabrication de volets en Afrique qui ne se passe pas comme prévue, un inconnu qui squatte la maison pendant que la famille est en vacances…des vignettes entrecoupées de considérations sur l’enfance.
L’écriture de Timothée de Fombelle est vraiment très belle, très poétique. Il y a un vrai liant entre les différentes histoires, il règne dans ce livre une atmosphère onirique assez plaisante. Pour autant, je n’ai pas été touchée par ce livre. Je l’ai lu deux fois : la première fois je suis complètement passée à côté du récit. J’étais déçue car je m’attendais à être conquise par ce livre, et j’ai donc voulu lui donner une seconde chance, ce qui a été facilité par le fait que l’ouvrage ne compte qu’une centaine de pages. La seconde lecture m’a permis de mieux ressentir le récit, mais il n’empêche que je suis restée à distance du contenu de « Neverland »: j’ai apprécié l’écriture, j’ai trouvé ce récit agréable, avec certaines phrases pertinentes et bien tournées, mais aussitôt le livre refermé, je suis passée à autre chose, j’ai eu l’impression que le contenu avait glissé sur moi sans qu’il ne m’en reste quoi que ce soit.
« Neverland » de Timothée de Fombelle n’est pas un livre que je déconseille, je pense vraiment qu’il séduira des lecteurs plus sensibles à la langue, à la poésie, mais ce n’est pas un livre pour moi, je l’ai trouvé trop aérien pour être véritablement touchée.
Une lecture commune avec Hélène.
Publié en Août 2017 aux éditions l’Iconoclaste, 128 pages.
34e lecture de la Rentrée Littéraire de Septembre 2017.
J’ai été touchée pour ma part par sa poésie justement… Comme quoi !
oui je pense que c’est le genre de livre où ça passe ou ça casse!
J’ai lu plusieurs livres de Timothée de Fombelle en jeunesse imaginaire qui m’ont plu. Ils sont plutôt liés à l’écologie, sans être démonstratifs ce qui est appréciable.
je lui donnerai une seconde chance avec un roman jeunesse!
Nous sommes en effet sur la même longueur d’ondes…
absolument !
Je l’ai noté il y a quelques temps, sans savoir s’il me plairait… mais, dans ton billet, les adjectifs « poétique » et « aérien » m’incitent à la plus grande prudence ! 😉
si c’est un genre que l’on n’aime pas trop, effectivement ce livre n’est pas forcément indiqué…
Je vais d’abord commencer avec Tobbie Lolness et on verra pour ce titre pour adultes plus tard.
j’entends beaucoup parler de ce titre, je vais peut-être me laisser tenter également!
Un petit coucou du Québec – on prend la route sous la neige et je voulais quand même te saluer ! en lisant ton billet, j’ai pensé que tu ne serais pas sensible à ce livre comme moi, mais que de son côté Hélène allait aimer (elle adore la poésie et les romans asiatiques) et je ne me suis pas trompée.
Tu as encore plein de lectures pour ce prix-là !
merci pour ton coucou! j’espère que tu profites bien de tes vacances!
oui, encore quelques lectures, avec Hélène on a prévu les L/C pour assurer un bon rythme de lecture!