« La Science de l’Esquive » est le deuxième roman de Nicolas Maleski après « Sous le Compost », finaliste du Grand Prix RTL-Lire 2017.
Kamel Wozniak est un homme en cavale. Que fuit-il, on ne sait pas, mais il loue une maison meublée, dans une petite ville où il ne connait personne, et où il souhaite rester discret. Malheureusement, quand ce n’est pas le propriétaire de la maison, Richard Villersexel, qui s’invite avec sa mélancolie, c’est Soraya, la gendarme locale dont il a fait la connaissance lorsqu’il a sauvé un adolescent de la noyade, qui vient lui proposer un footing, ou encore la bande de cet ado qui veut l’entraîner dans ses projets…Et ceci sans parler de la voisine qui lui a tapé dans l’œil…
J’avais découvert un passage de ce livre lors d’une lecture immersive de l’auteur organisée par HarperCollins dans un chalet à la campagne (où j’ai d’ailleurs failli passer la nuit…) et j’ai été agréablement surprise par ce roman, que j’ai lu d’une traite. L’écriture est travaillée et agréable, et s’il ne se passe pas grand chose pendant 80% du récit, l’auteur décrivant le quotidien de Kamel dans sa maison de location, avec des interactions limitées à 4 personnes ou groupes de personnes, Nicolas Maleski a su tirer son épingle du jeu avec le suspense qui règne autour de la cavale du personnage principal. Qu’a pu bien faire Kamel pour devoir se cacher loin de chez lui? Et qui est vraiment cet homme énigmatique dont on devine qu’il a connu un passé turbulent, avec son expérience de boxeur et ses tatouages?
Les personnages secondaires sont eux aussi réussis, que ce soit Richard le pot-de-colle, qui semble aimanté par son ancienne maison, ou la bande de jeunes qui oscille entre conneries et projets idéologiques. Les femmes ne sont pas en reste, entre Soraya la gendarme qui pose beaucoup de questions et Laure la voisine très secrète…
Nicolas Maleski joue avec les codes du roman noir, et la pointe d’ironie n’est jamais très loin…la révélation et le dénouement m’ont surprises, j’ai décidément été ferrée du début jusqu’à la fin de « La Science de l’Esquive », qui a été un vrai plaisir de lecture. Un auteur que je suis ravie d’avoir découvert, j’ai maintenant d’ailleurs très envie de lire « Sous le Compost ».
Publié en Janvier 2020, chez HarperCollins France, 224 pages.
12e lecture de la Rentrée Littéraire de Janvier 2020.
Il m’intrigue ce roman qu’on commence à voir sur quelques blogs.
il a un bon bouche-à-oreille, effectivement!
comme Krol sa couverture me parle ! c’est sympa ce genre de découverte !
je suis agréablement surprise par la nouvelle collection HarperCollins, et effectivement, les couvertures sont très belles…
Ça tombe bien: il est dans ma PAL!
Moi aussi, je suis agréablement surprise de la nouvelle collection HarperCollins. Avec ce roman, puis « Préférer l’hiver », c’est un excellent début.
J’ai lu également « Préférer l’hiver », qui est aride mais que j’ai trouvé de bonne qualité aussi.
un 3e livre sort bientôt!
Je vais attendre de voir d’autres avis… je n’arrive pas à être totalement convaincue. Pourtant, les romans noirs, normalement, ça me plait bien.
les avis sont globalement positifs, et il se lit très vite !
Je suis intriguée, c’est noté !
j’espère qu’il te plaira !
Il m’intrigue, je le note !!
je pense qu’il pourrait te plaire…