J’avais découvert Thibault Bérard l’an dernier avec son premier roman, d’inspiration autobiographique, « Il est juste que les forts soient frappés », que j’avais beaucoup aimé.
Son deuxième livre, « Les Enfants Véritables », en est la suite. Dans le précédent opus, la femme de Théo et mère de leurs deux enfants, Sarah, décède après un combat de plusieurs années contre le cancer. Peu de temps avant sa mort, le jeune homme rencontre Cléo dont il tombe amoureux. Dans « Les Enfants Véritables », Cléo est présentée à Simon et Camille, le fils et la fille de Théo, et tente de se faire une place auprès de ces enfants tristes de l’absence de leur mère et marqués par le deuil.
En parallèle, on découvre le passé de Cléo, qui a été élevée dans une famille peu conventionnelle, où certaines thématiques font écho à la situation qu’elle vit actuellement. C’est Paul, le père, qui est le pilier du foyer. En effet, son épouse Diane n’a pas la fibre maternelle et est souvent absente pour les besoins de son métier – elle est actrice. Paul s’occupe donc des enfants : Cléo, mais aussi César, garçon étrange, un peu sauvage, qu’ils ont adopté suite à la mort de son père, un voisin alcoolique, et Solène, conçue pendant une séparation de Paul et Diane. Biologiques ou pas, ce sont « les enfants véritables » de Paul.
Si j’avais aimé « Il est juste que les forts soient frappés », j’ai adoré « Les Enfants Véritables ». Ce n’est pas la première histoire que je lis sur une famille recomposée, et sur une belle-mère qui essaie de trouver sa place, a fortiori après un décès, mais il y a quelque chose de vraiment tendre et lumineux dans ce livre. J’ai particulièrement apprécié les chapitres sur la famille de Cléo – le père est très attachant, et j’ai aimé voir les personnages évoluer au fil des années, notamment Diane, ou encore César qui, lui aussi après des débuts difficiles, va trouver sa place.
J’ai complètement adhéré à ce que propose Thibault Bérard, le livre est riche, avec des personnages très incarnés et touchants, et beaucoup d’amour et d’espoir. Un très beau roman, un vrai coup de cœur!
Publié en Avril 2021 à L’Observatoire, 288 pages.
Le sujet ne m’attire pas vraiment, je préfère passer mon tour sur ce coup-là 😉
oh, dommage, c’est vraiment un beau livre!