« Watership Down » de Richard Adams était dans ma PAL depuis un certain temps, car j’ai du mal à résister à la beauté des couvertures de Monsieur ToussaintLouverture (et celle-ci est particulièrement réussie). C’est pour un prochain épisode du podcast Bibliomaniacs que je me suis enfin décidée à l’ouvrir !
L’histoire commence dans une garenne. Un des lapins, Fyveer, a une vision : la garenne va être prochainement détruite. Son frère Hazel et lui décident d’alerter le Maître Lapin, à la tête de leur communauté, mais celui-ci ne les croit pas. Hazel et Fyveer réunissent alors une dizaine de lapins autour d’eux pour fuir et trouver un nouvel endroit pour habiter…
La lecture de cette épopée lapine a fait écho à nombreuses de mes références : la sortie d’Egypte avec Moïse et Aaron, l’univers de JRR Tolkien, le côté post-apocalyptique que l’on retrouve dans The Walking Dead, le rapport à la mythologie et aux héros ancestraux qui est au cœur de Vikings.
Cependant, je suis quelqu’un qui a beaucoup de mal à se projeter dans un imaginaire sans humain. Je n’ai jamais vraiment réussi à me représenter les lapins de cette histoire, a fortiori car ils sont très nombreux, avec des noms dont il est parfois compliqué de se rappeler. Je ne suis jamais rentrée dans ce récit, non pas que je trouvais inintéressant ce qui était raconté, mais j’avais l’impression de voir une masse indéterminée de lapins s’agiter devant mes yeux sans pouvoir m’attacher aux personnages ou me raccrocher à des éléments saillants de l’histoire.
Je n’ai pas d’avis tranché ou négatif sur ce livre – j’ai dans mon entourage un certain nombre de personnes pour qui c’est un coup de cœur, avec d’ailleurs une grande diversité de profils, lecteurs occasionnels comme aguerris, amateurs de fantasy ou personnes qui lisent plutôt de la littérature blanche –c’est juste que n’étant pas la bonne personne pour ce roman, c’est un rendez-vous manqué pour moi.
Disponible chez Monsieur Toussaint Louverture, traduit par Pierre Clinquart, 544 pages.