J’ai découvert l’an dernier le tome 1 de la série des enquêtes de Gabrielle Kaplan, « Crépuscule à Casablanca » dont j’avais beaucoup aimé le contexte – le Maroc des années 50- même si j’avais quelques bémols concernant l’intrigue. J’ai retrouvé la série de Melvina Mestre avec son 2e tome « Sang d’encre à Marrakech ».
L’histoire se déroule en 1952, dans le Maroc sous protectorat, quelques années avant l’indépendance. Deux prostituées sont retrouvées en plein centre de Casablanca, assassinées, leur corps portant un étrange tatouage. Le commissaire Renaud fait appel à Gabrielle Kaplan, détective privé, pour l’épauler sur cette enquête, et la jeune femme s’oriente vers le Bousbir, le quartier de la ville qui est réservé à la prostitution de Marocaines. Mais bientôt, d’autres cadavres sont découverts, et également à Marrakech, d’hommes et de femmes qui ne semblent pas être liés à la prostitution …
J’ai vraiment beaucoup aimé ce deuxième tome. Le contexte est toujours très travaillé, avec de nombreux détails et références, et c’est une vraie originalité de lire un polar qui se déroule dans le Maroc des années 50, un grand atout de ce livre. Quant à l’intrigue, je l’ai trouvée bien construite, autour des violences faites aux femmes et des grands tabous de l’histoire coloniale.
Une bonne surprise, et j’espère retrouver rapidement la détective privée avec un troisième tome, peut-être plus orienté vers son histoire familiale ?
Publié en Avril 2023 chez Points, 228 pages.
Il est pour moi celui-là! je le mets tout de suite dans mon pense-bête de Babélio!
bonne lecture !