Après avoir lu il y a quelques jours « Le secret de Van Gogh » (tome 4 de la série) j’ai tiré de ma pal « Fauves » (le tome 2 de la série d’Eric Mercier)
Un cadavre anonyme est retrouvé dans une ferme, dévoré par des cochons… Le commandant Frédéric Vicaux et son équipe découvrent que c’était un collectionneur d’art, propriétaire de dizaines de tableaux fauvistes signés par les plus grands – Dufy, Vlaminck, Matisse …
J’ai retrouvé dans ce tome l’expertise artistique de l’auteur Éric Mercier et le binôme intéressant que forme le policier avec son ex-compagne Anne, fine connaisseuse du monde de l’art.
J’ai préféré « Fauves » au « Secret de Van Gogh », je l’ai trouvé mieux écrit, et mieux ficelé, même si j’ai toujours des bémols – de grosses coïncidences (par exemple, le cadavre est identifié car la collègue du commandant Vicaux reconnaît l’homme qui l’avait draguée il y a quelques mois au marché aux puces…!),une tendance à la complexification (on se retrouve tout à coup dans de grandes affaires politiques, en France ou à l’étranger), mais aussi une erreur qui m’a fait tiquer (non on n’hérite pas du partenaire avec qui on est pacsé…)
C’est typiquement le genre de choses qui m’agacent habituellement et pourtant, si l’on arrive à mettre cela de côté, il y a vraiment quelque chose d’attachant dans ce roman – que ce soit le contexte artistique, l’ambiance ou les personnages récurrents – qui donne envie de découvrir les autres tomes.
Malgré ces bémols qui m’ont empêchée d’être totalement emballée, c’est un roman que j’ai pris plaisir à lire.
Disponible en broché à la Martinière, et en poche chez HarperCollins Poche, 352 pages.