Après « Somb », j’ai enchaîné avec le deuxième tome de la série de Max Monnehay mettant en scène le psychologue en milieu carcéral Victor Caranne : « Je suis le feu ».
Il vaut d’ailleurs mieux lire les tomes dans l’ordre car celui-ci évoque le dénouement du précédent…
La Rochelle fait l’objet de meurtres en série, avec à chaque fois le même rituel : une mère de famille est retrouvée chez elle, ligotée à une chaise et égorgée, en face de son fils d’une dizaine d’années…
J’ai été un peu moins convaincue par cette intrigue où le lien maternel a la part belle. Les crimes en série sont courants en littérature policière et le roman a le mérite d’apporter un peu d’originalité via les thèmes abordés (peinture, mythologie…) mais il n’est jamais évident de mettre en scène un tueur en série, d’entrer dans sa tête, d’expliquer ce qui déclenche tout d’un coup le passage à l’acte, sans tomber dans quelques lourdeurs, facilités ou invraisemblances … et la sous-intrigue liée à Marcus, le protégé de Victor, n’apporte à mes yeux pas grand chose au récit.
Pour autant, je n’ai pas boudé mon plaisir : le personnage de Victor est toujours aussi attachant et son lien à la fois avec les policiers et les détenus est vraiment intéressant.
A voir ce que nous réserve le tome 3!
Publié au Seuil en Mars 2022, disponible en poche chez Points.