Après « Etés Anglais » qui m’avait laissé une impression mitigée, j’ai quand même eu envie de lire le tome suivant, « A Rude Epreuve ». Cette fois-ci, on retrouve la famille Cazalet durant les premières années de guerre, de 1939 à 1941.
Si vous n’avez pas aimé « Etés Anglais », passez votre chemin, puisque ce deuxième tome est dans la continuité du premier, dans l’esprit « Downton Abbey ». Il y a toujours une multitude de personnages (et je m’y perds toujours un peu entre les différents cousins), et le rythme est assez lent, même si bien sûr la Seconde Guerre Mondiale apporte son lot de malheurs, de chaos et de rebondissements. Il y a moins d’incongruités que dans le premier tome, même si la façon dont Elizabeth Jane Howard traite la suite de la scène de violence sexuelle qui a eu lieu dans le volume précédent me laisse toujours perplexe…
Les enfants prennent de l’ampleur dans ce roman, ils grandissent, développent leur propre personnalité, eux-mêmes commencent à vivre des aventures, et sont confrontés à des drames. Chez les adultes, il y a des maturités nouvelles, des histoires d’amour, des décès, et la disparition d’un personnage principal, qui va être le fil conducteur de ce second volume, ce qui entretient un certain suspense…
J’ai lu « A Rude Epreuve » il y a plusieurs semaines, et j’avoue que je n’ai pas gardé en mémoire tous les personnages, et toutes les intrigues qui leur sont liées. C’est surtout l’ambiance qui m’a plu, une atmosphère familiale dans laquelle je me suis sentie bien et qui m’a manqué lorsque j’ai refermé ce roman. Je n’attends pas le troisième tome avec une folle impatience, mais c’est cette sensation, ce côté livre-plaid, qui me fera quand même le lire.
Publié en Octobre 2020 aux éditions de la Table Ronde, traduit par Cécile Arnaud, 608 pages.
37e lecture de la Rentrée Littéraire de Septembre 2020.
Je me sens bien dans cette saga, je serai heureuse de lire la suite !
oui je comprends ce que tu veux dire !