Le récent décès de Gabriel Garcia Marquez m’a donné envie de découvrir cet auteur, que je connaissais bien sûr de nom- Prix Nobel de Littérature en 1982 tout de même… mais dont je n’avais encore lu aucun roman…
Comme je l’ai déjà écrit, je suis plutôt adepte de littérature contemporaine française ou anglo-saxonne et je n’ai pas d’attirance particulière pour la littérature sud-américaine. J’imaginais également un roman de type « classique » assez dense et potentiellement ennuyeux…
Or j’ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir… Gabriel Garcia Marquez est un véritable conteur, un story-teller comme disent les anglophones, qui m’a complètement embarquée dans ce récit romanesque.
Florentino Ariza, un pauvre télégraphiste, tombe fou amoureux de Fermina Daza. Pendant trois ans, ils entretiennent une correspondance passionnée et Fermina accepte de se fiancer à lui.
Mais après un long voyage organisé par son père, la jeune fille perd son intérêt en Florentino. Elle épousera un peu plus tard un médecin reconnu le Docteur Urbino. Pendant cinquante ans, malgré de très nombreuses maîtresses clandestines, Florentino construira sa vie professionnelle dans l’optique de mériter Fermina, et ne renoncera jamais à son amour pour elle.
L’Amour au Temps du Choléra, après une très intéressante ouverture de roman, s’attache donc à la vie des deux protagonistes durant cinquante ans. Cinquante ans d’amour, de sexe, de vie conjugale et familiale, de maladies, de mort, d’aventures diverses et variées. L’écriture de Garcia Marquez sait être familière tout en restant élégante, et j’ai été emportée par ce tourbillon d’aventures, d’anecdotes, de petits riens ou de grandes histoires. En lisant ce livre, j’avais en tête les épopées d’ Isabel Allende, dont je pense que Garcia Marquez a été une grande source d’inspiration.
C’est un roman riche, avec deux personnages principaux attachants, l’une dans sa vie quotidienne de femme mariée, l’autre dans sa vie de dom juan clandestin derrière un physique austère, aux multiples péripéties tragi-comiques. Il est dommage que j’aie dû attendre sa mort pour découvrir cet auteur, mais cette lecture m’a donné envie de lire également « Cent Ans de Solitude » et « Chronique d’une Mort Annoncée ».
Vous pourrez retrouver mon avis ainsi que celui de Laure, Coralie et Marjorie dans notre prochain podcast de Bibliomaniacs…
Je l'avais beaucoup aimé ce roman !! et je suis 100% d'accord avec toi, GGM est avant tout un conteur, un passeur d'histoires ;o)
cent ans de solitude est assez dense (et un peu embrouillé au début avec la généalogie), mais Chronique d'une mort annoncée est extra (le film avec Ornella Mutti et Anthony Delon aussi si tu as l'occasion de le voir)
je n'avais pas entendu parler du film, merci pour le conseil 🙂
Je suis d'accord avec toi
Je ne sais pas si ça redonnera la force de rerereretenter cent ans de solitude que je n'arrive pas à lire
inflige toi 100 pages à la fois, comme un médicament 🙂