« Debout-payé »est l’une des bonnes surprises de la rentrée littéraire de Septembre 2014 (oui, je n’ai pas encore trop avancé dans celle de Janvier 2015) : c’est frais, bien écrit, pertinent, et souvent drôle.
Etre debout-payé, c’est être vigile, un métier souvent exercé à Paris par des Noirs : c’est à la fois la meilleure façon d’obtenir un CDI pour les Africains, même sans-papiers, et un métier difficile et ennuyeux où il faut rester debout pendant des heures, à regarder passer les clients. C’est la profession d’Ossiri, un immigré ivoirien, depuis son arrivée dans les années 90, c’était celle de Ferdinand, lui aussi immigré ivoirien dans les années 70. A travers ces deux personnages, GauZ retrace la vie des Africains à Paris, du choc pétrolier jusqu’au 11 Septembre. Entre chaque chapitre, des brèves : anecdotes sur les clients de Sephora ou Camaieu où l’auteur a travaillé, sur le métier, réflexions sur l’organisation du travail, sur la société de consommation…
Cela fait très souvent mouche, c’est parfois ironique mais sans jamais être méchant, c’est en tout cas un roman original, tant sur le fond que sur la forme, que j’ai dévoré avec beaucoup de plaisir. Un premier roman très prometteur.
37e contribution au Challenge 1% rentrée littéraire 2014 organisé par Hérisson…Je commence mon 7e %!
Publié aux Editions Nouvel Attila le 28 août 2014, 172 pages.
Très prometteur, oui. J'avais vraiment beaucoup, beaucoup aimé ce texte.
j'ai hâte de voir ce qu'il sortira par la suite…
Ça a l'air intéressant.
ça l'est 🙂
Bonsoir Eva, histoire originale et surtout très bien écrite. Bonne soirée.
on est d'accord! bonne journée Dasola!
Apr!s l'enthousiasme de sa sprtie, j'avais lu des billets plus mitigés qui reprochaient l'absence de fil rouge entre les différents chapitres, ce qui m'avait beaucoup refroidie, surtout après Constellation, mais ce n'est pas ton cas, alors peut-être que je me laisserai tenter…
il y a un fil rouge entre les différents chapitres, et même entre les différentes époques, même si on ne le sait pas forcément tout de suite…par contre effectivement, les interludes coupent le rythme du récit, mais j'ai bien aimé ces petites respirations
Ce n'est pas lié à ton article, mais il ne me dit rien ce livre …
dommage!
Je viens de le lire et j'ai beaucoup aimé. J'y ai trouvé quelques thématiques présentes aussi dans Americanah.