« Trente-six chandelles » de Marie-Sabine Roger est un roman que j’ai beaucoup croisé sur la blogosphère et qui a notamment attiré mon attention car il est arrivé sur le podium du bilan du match de la rentrée littéraire 2014 de Price Minister
Tous les ancêtres masculins de Mortimer Decime sont décédés le jour de leurs 36 ans. Mortimer, qui a démissionné, rendu son appartement et mis ses affaires en ordre, attend donc le jour-dit que la mort le frappe…Pourtant, rien ne se passe. Mortimer raconte l’histoire de sa famille à ses amis Paquita et Nassardine, et fait le bilan de sa vie, tout entière orientée autour de ce funeste destin qui l’a toujours empêché de faire des projets, que ce soit au niveau professionnel – il occupe un emploi absolument sans intérêt – ou au niveau sentimental malgré sa rencontre avec la pétillante Jasmine.
Voilà le parfait feel-good roman. Très agréable à lire, écrit avec beaucoup de tendresse, il pose néanmoins, derrière une apparente légèreté, de vraies questions sur notre façon d’appréhender notre hérédité, de prendre en main notre vie, d’être conditionnés par des éléments de notre passé. Les personnages sont attachants, avec une belle histoire d’amitié entre Mortimer et le couple Paquita et Nassardine. Cela donnerait un joli film.
Dommage cependant que la maison d’éditions ait voulu publier 277 pages d’un roman qui doit en faire au maximum une petite centaine! La grande majorité des pages ne sont remplies qu’à moitié, avec un texte écrit relativement gros, ce qui fait un peu « gâchis de papier »…
Cela n’enlève bien sûr rien à la fraîcheur de ce livre dont la lecture fait du bien, une rencontre réussie avec cette auteur dont je ne connaissais pas encore la plume – même si j’avais vu « La tête en friche » et « Bon rétablissement », adaptés de ses livres éponymes – et qui donne envie de découvrir le reste de sa bibliographie.
L’avis de Clara, grande adepte de l’auteur, et celui de Dasola.
50e contribution au Challenge 1% rentrée littéraire 2014 organisé par Hérisson …
Publié le 20 août 2014 aux Editions du Rouergue, 277 pages.
Je l'ai noté depuis un moment mais bien qu'il m'intéresse je trouve toujours autre chose à lire avant.
Vive les romans feel-good ! J'attendrai sa sortie poche mais je le lirai, il me tente depuis sa sortie !
J'avais lu son précédent et je n'ai pas trouvé ça feel-good (en plus, je n'ai pas éét emballée).
@ Tant qu'il y aura des livres : j'ai eu le même problème, lecture maintes fois repoussée!
@Noukette : c'est vrai que ça fait du bien!
@Valérie : n'ayant pas lu ses précédents livres, je ne peux pas te dire si celui-ci est vraiment différent ou pas…