Malgré la cuisante déception qu’a été « J’ai dû rêver trop fort », j’avais gardé en tête les échos positifs sur « Nymphéas Noirs », qui est le deuxième roman de Michel Bussi, publié en 2011.
Un homme est retrouvé mort à Giverny. Il s’agit de Jérôme Morval, un ophtalmologue réputé, amateur d’art et de femmes, qui vit dans le village emblématique de Monet et de ses Nymphéas. Un duo de policiers, Laurenç Sérénac et Sylvio Bénavides, mène l’enquête. Trois femmes semblent avoir un rôle central dans ce récit : la narratrice, très âgée ; la très belle institutrice du village, Stéphanie Dupain ; et la petite Fanette, une écolière qui possède un talent certain pour la peinture…
La grande force de ce livre est assurément sa localisation et son contexte artistique : le lecteur qui n’est encore jamais allé à Giverny n’aura qu’une envie, s’y rendre pour visiter la célèbre fondation Claude Monet; quant à celui qui, comme moi, y est déjà allé plusieurs fois, il visualisera les lieux et aura envie d’y retourner dès que possible, tout comme au Musée de l’Orangerie, où sont exposées huit compositions des Nymphéas.
Quant à l’intrigue, c’est un euphémisme de dire qu’elle est bien maîtrisée, puisque Michel Bussi se joue allègrement du lecteur. Un peu trop d’ailleurs car il va trop loin dans un paragraphe qui m’a fait penser que mes doutes (car j’en avais!) n’étaient pas fondés. En relisant ce passage, j’ai compris – mais j’ai quand même trouvé ça un peu gros, tout comme une autre explication qui est franchement tirée par les cheveux alors qu’elle n’était pas indispensable. A trop vouloir être malin, on peut finir par perdre de la subtilité…mais je tire quand même mon chapeau à l’auteur, qui a eu une idée originale qui tient la route sur la longueur.
« Nymphéas Noirs » de Michel Bussi est un roman qui a eu beaucoup de succès et qui le mérite, tant sur le plan de l’intrigue que sur le contexte. Une lecture parfaite pour l’été.
Publié en 20111 aux Presses de la Cité, en poche chez Pocket, 490 pages.
C’est mon préféré de Bussi (mais je me lasse un peu pour tout dire, il est dans un filon à mon avis maintenant)
c’est le spécialiste du twist, mais franchement après la grosse déception que j’ai eue, je ne le lirai plus sauf si des personnes de confiance m’assurent qu’il est bon !
Je n’avais lu de lui que celui qui se passait à la Réunion Ne lâche pas ma main…… en ce qui concerne les descriptions de la Réunion, de la vie là-bas TB mais des passages tellement invraisemblables et Arlequinesques qu’en descendant d’avion au Saint Dénis ne l’ai pas offert à ma fille comme prévu et l’ai mis direct à la poubelle…,. J’étais carrément déçue, en colère et fatiguée du voyage lol
Mais on m’avait offert celui-ci et comme je te fais confiance, je vais le lire.
Ai commencé Vanda hier et je le terminé aujourd’hui c’est vrai qu’il est encore plus bouleversant que L’été Circulaire 👍😘
ravie que tu aies apprécié Vanda ! je déteste tout ce qui est invraisemblable…à mes yeux c’est l’expression d’un manque de travail et d’un manque de respect pour le lecteur …
Ma femme est en train de lire son nouveau roman et elle a l’air d’apprécier pour l’instant.
bonne lecture à elle ! je ne lirai que ceux qui m’auront été recommandés…
Je crois avoir lu deux romans de l’auteur que je n’ai pas du tout appréciés. Pour les mêmes raisons que celles avancées plus haut par Brigitte, le terme « arlequinesque » est particulièrement bien choisi. Pourtant, avec tous les avis positifs que je vois parfois sur ses romans, j’ai une petite envie d’y retourner.
j’avais lu Un Avion sans Elle (j’ai vu également l’adaptation) que j’avais bien aimé…il s’est forgé une bonne réputation, les intrigues sont inventives et bien ficelées, mais malheureusement, sortir un roman par an n’est pas forcément idéal pour maintenir la qualité de l’oeuvre…
Je rejoins ton avis, et comme Enna, celui-ci reste mon préféré. Le reste est très inégal.
J’avais été agréablement surprise par un de ses récents, On la trouvait plutôt jolie. À emporter dans la valise, pour des vacances.
je note « On la trouvait plutôt jolie »!