Cela faisait longtemps que je voulais découvrir des polars coréens (n’ayant lu que « Généalogie du Mal« ), mis en avant par Léa dans le Han Bo(o)k Club (club de lecture coréen), d’autant plus que j’avais participé à un VLEEL très intéressant avec Pierre Bisiou, le fondateur des éditions « Matin Calme ». J’ai donc choisi de commencer par « Bonne Nuit Maman » de Mi-Ae Seo et je n’ai pas regretté, car j’ai beaucoup aimé cette lecture !
Seon-Gyeong, criminologue, est sollicitée par un tueur en série qui, pour des raisons mystérieuses, souhaite s’entretenir avec elle en prison. Il lui révèle qu’il a été maltraité pendant de nombreuses années par une mère violente et manipulatrice, dont le souvenir le hante encore à travers une chanson des Beatles. En parallèle, la jeune femme doit accueillir chez elle la fille issue du premier mariage de son époux, qu’elle n’avait encore jamais rencontrée : cette enfant de dix ans, dont la mère était morte l’année passée, vient en effet de perdre ses grands-parents maternels, chez qui elle vivait, dans l’incendie de leur maison…
J’ai vraiment beaucoup aimé ce polar, que j’ai lu d’une traite, à la fois très accessible et haletant. La vie professionnelle et la vie personnelle de Seon-Gyeong se font écho de manière intéressante puisqu’elle comprend rapidement que sa belle-fille, tout comme le tueur en série, a été maltraitée et manipulée par sa défunte mère.
L’ambiance du roman est très particulière, notamment via les comportements étranges de l’enfant, qui alterne défiance et manifestation d’affection envers sa belle-mère. La tension monte…jusqu’à un final soigné et réussi.
Une lecture efficace et agréable et une jolie découverte ! « Bonne nuit Maman » est a priori le premier volume d’une trilogie, je serai donc au rendez-vous pour la sortie du tome suivant!
Publié en Mars 2020 chez Matin Calme, traduit par Remi Delmas et Jihyun Kwon, 269 pages.
49e lecture de la Rentrée Littéraire de Janvier 2020.
je suis en train de lire un roman d’un auteur coréen justement, La Langue et le couteau (et bof bof pour moi) mais un polar, tiens, pourquoi pas…
en tout cas, je te recommande celui-là!