Lu sur recommandation de l’ami 130 livres, « Détruire tous les monstres » est le premier roman adulte de Grady Hendrix traduit en français, après « My Best Friend’s Exorcism » paru en littérature ado.
Kris Pulaski a connu la gloire vingt ans plus tôt lorsqu’elle était guitariste d’un groupe métal, Dürt Würk. Puis le groupe s’est séparé, et ses membres sont retournés à leur vie banale -voire misérable dans le cas de Kris, devenue employée d’un hôtel et menacée d’expulsion- sauf Terry, le chanteur, devenu le leader d’un groupe à succès. Lorsque Kris apprend qu’il prépare une tournée grandiose, elle décide de prendre la route pour retrouver ses anciens comparses et comprendre ce qu’il s’est vraiment passé la nuit qui a marqué la fin de leur groupe, la nuit où tout a basculé…
Pour moi qui aime le métal, la lecture de ce roman a été un vrai plaisir! Il y a de nombreuses références musicales, et une énergie folle, et j’ai beaucoup aimé le personnage de Kris, cela fait plaisir qu’une femme guitariste soit le personnage principal. Le roman reprend une histoire malheureusement banale dans l’univers de la musique – le leader d’un groupe qui décide de faire une carrière solo tandis que les autres membres retournent à l’anonymat – et ajoute à cela un thème récurrent dans les arts, celui du Pacte avec le Diable.
Les éditions Sonatine publient habituellement des thrillers ou romans psychologiques, mais dans ce livre, c’est plutôt le genre horrifique et fantastique qui est exploré, ce qui peut être déstabilisant quand on ne s’y attend pas, et quand on n’est pas un habitué du genre ( ce qui est mon cas). Il faut donc pouvoir adhérer à ce que propose Grady Hendrix pour pleinement apprécier ce roman, et j’avoue que les scènes gore (dont une dans une voiture qui m’a fait penser à « Walking Dead ») et fantastiques ne sont pas mes préférées dans le livre, même si j’ai aimé les références humoristiques et les clins d’œil aux tendances complotistes. Petit bémol pour la fin qui ne m’a pas semblée complètement maîtrisée, et qui par conséquent ne m’a pas totalement convaincue.
Pas sûre que les habitués des éditions Sonatine trouvent leur compte avec ce roman, mais nul doute que les fans de métal apprécieront!
Publié en Novembre 2020 chez Sonatine, traduit par Héloïse Esquié, 352 pages.
N’étant ni fan de métal ni du genre horrifique, je vais passer mon tour !
oui, pas sûre qu’il soit fait pour toi
Il a fait son petit bonhomme de chemin côté Amérique .. je l’ai croisé plusieurs fois
pour le pact avec le Diable, je reste avec le premier vrai bluesman qui aurait vendu son âme au diable pour savoir jouer de la guitare … 🙂
Robert Johnson?