Parfois, avant même de lire un livre, je suis sûre que je vais l’aimer. C’était le cas avec « Une Maison Faite d’Aube » de N.Scott Momaday : la collection « Terres d’Amérique », que je suis et j’apprécie depuis des années, associé à un Prix Pulitzer, le combo semblait gagnant… et pourtant!
Autant le dire tout de suite : je n’ai pas réussi à accrocher à ce roman. Ce n’est pas l’écriture qui est en cause : N.Scott Momaday écrit vraiment très bien, son style est très élégant, et évocateur. En revanche, je suis restée complètement à distance de l’histoire. Le personnage principal, Abel, est un jeune homme amérindien qui est un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale, semble-t-il, puisque le livre commence en 1945. Il y a beaucoup de circonvolutions dans ce récit et des personnages que j’ai eu du mal à relier à l’histoire . Toujours est-il qu’Abel, pris de délire, va finir par tuer un homme albinos et être emprisonné pendant quelques années, jusqu’à ce qu’on le retrouve en 1952.
Abel est un personnage que j’ai trouvé très peu incarné, j’ai eu du mal à saisir son histoire et sa personnalité, et par conséquent je n’ai pas réussi à m’attacher à lui. De manière générale, je ne me suis pas sentie connectée à ce récit : à quelques reprises, j’ai pourtant eu bon espoir d’apprécier ce texte, notamment quand Milly fait son apparition, car j’ai trouvé cette femme et son histoire touchantes, mais rien n’y a fait : cela n’a pas fonctionné sur moi…
Je suis perplexe en écrivant cet avis, c’est rare que je n’accroche pas du tout à un livre, mais là, j’ai l’impression d’avoir vu un train passer devant moi sans jamais parvenir à sauter dans un wagon malgré mes efforts…Un roman qui n’était pas du tout fait pour moi !
En phase avec l’avis de Martine…
Publié en Octobre 2020 chez Albin Michel, traduit par Joëlle Rostkowski, 288 pages.
Merci aux éditions Albin Michel et à Léa TouchBook pour cette lecture !
29e lecture de la Rentrée Littéraire de Septembre 2020.