Premier roman d’Olivier Mak-Bouchard, « Le Dit du Mistral » nous emmène dans le Luberon. Monsieur Sécaillat, le voisin du narrateur, vient un jour frapper à sa porte : avec le violent orage qui est tombé, un vieux mur en bas de son terrain s’est écroulé, laissant apparaître des débris de ce qui semble être des poteries datant de l’Antiquité. Un peu malgré lui, le narrateur est entraîné dans des fouilles archéologiques clandestines par Monsieur Sécaillat, qui ne veut surtout pas que cette découverte s’ébruite…
Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en lisant ce roman, et j’ai été très agréablement surprise. Je me suis régalée avec ce texte original et rafraîchissant, profondément ancré dans le Sud de la France. Cette découverte archéologique va être prétexte à évoquer légendes méridionales et Dieux Gaulois, puissance du vent et pouvoir de l’eau, mais aussi à former un duo improbable avec ces deux voisins soudés par leur secret et une mystérieuse statue.
Malgré quelques petites baisses de régime, j’ai passé un excellent moment avec ce livre fluide et plaisant, aux accents fantastiques, mais dans lequel l’émotion n’est jamais loin, parmi les couleurs, les odeurs, la faune et la flore, si bien décrites par l’auteur.
Une magnifique couverture, un premier roman inventif, et un auteur très prometteur !
Publié au Tripode en Août 2020, 348 pages.
41e lecture de la Rentrée Littéraire de Septembre 2020.