Dans « La femme qui mangeait des fleurs », l’ancien journaliste, et aujourd’hui « détective public » Jérôme Beauregard, héros récurrent des ouvrages de Guillaume Chérel (Les Enfants Rouges ; Cadavre, vautours et poulet au citron) est mandaté par Simone Berges, une femme âgée qui lui demande de retrouver sa nièce Sabrina, qui a disparu à la Réunion. Il prend donc le premier vol disponible pour l’île, pour partir à la recherche de celle avec qui il a vécu une passion dévorante, alors que le Coronavirus et le Chikungunya menacent…
C’est surtout le portrait de la Réunion qui m’a plu dans ce livre: il ne faut pas s’attendre à un polar classique, l’enquête est prétexte à de nombreuses descriptions très réussies, notamment celles du Cirque de Mafate. Le récit est dépaysant, il donne envie de découvrir l’île, sa population, et son histoire parfois tragique.
Le détective, personnage bien incarné, tourne souvent en rond à la recherche de sa femme fatale d’ex, mais l’intrigue est pleine de punch, et le ton est humoristique, souvent décalé.
Un roman à lire dans un hamac cet été.
Publié en Juin 2021 chez Melmac Cat, 268 pages.