Comme beaucoup, j’ai lu et aimé « Miniaturiste » de Jessie Burton, – et j’ai même pu admirer au Rijksmuseum la fameuse maison de poupées qui a appartenu à la vraie Petronella Oortman ! J’ai donc été ravie d’apprendre il y a quelques semaines la sortie d’une suite, « La maison dorée ».
L’histoire se déroule dix-huit ans après le premier tome, puisque c’est l’âge de Théa, que Petronella élève depuis que sa mère biologique est morte en couches. La situation financière de la famille s’est fortement dégradée et Petronella espère que Thea – en dépit d’un physique particulier qui fait beaucoup jaser- pourra contracter un beau mariage qui les sauverait de la ruine … la jeune fille est cependant éperdument amoureuse d’un peintre, Walter, qu’elle a rencontré au théâtre…
J’ai lu ce deuxième tome avec beaucoup de plaisir … même si j’ai trouvé qu’il n’avait pas le côté unique du premier. L’histoire n’est pas des plus originales : un déclassement social, une jeune fille qui préfère suivre son cœur plutôt que la raison, des secrets de famille et des origines cachées , des intrigues et tractations dans les coulisses de la bonne société …
Le charme opère mais il m’a manqué un petit quelque chose – l’autrice essaye de faire revivre l’aura des miniatures et de la fameuse miniaturiste… mais de manière un peu trop timide… Je pense que l’histoire est – a minima – une trilogie et que ce tome est un pont, pour introduire le personnage de Thea, et sans doute aussi pour déplacer le lieu de l’intrigue… impatiente quand même de lire la suite !
Publié en Avril 2023 chez Gallimard, traduit par Laura Derajinski, 464 pages.