Personnage principal de « Body Language » de AK Turner, Cassie Raven est technicienne à la morgue de Camden.
Elle n’a quasiment pas connu ses parents mais a été élevée par sa grand-mère adorée, d’origine polonaise, avant de quitter la maison à l’âge de 17 ans pour vivre dans des squats. C’est grâce à une professeure de sciences, Géraldine Edwards, que Cassie a trouvé un sens à sa vie, et repris ses études. Lorsque le cadavre de cette femme, qui a tant compté pour elle, arrive à la morgue, Cassie ne veut pas croire que sa mort, par noyade dans sa baignoire, est accidentelle. Elle décide de mener l’enquête, alors qu’elle est elle-même interrogée par la police, et notamment l’inspectrice Phyllida Flyte, car un cadavre a disparu de la morgue pendant la nuit …
J’ai beaucoup aimé ce roman policier. L’intrigue tient la route, même si ce n’est pas le point fort du livre : le principal atout est la personnalité de Cassie Raven, dont on découvre également l’histoire personnelle tourmentée. Solitaire, un peu bizarre, mais attachante, la jeune femme possède également un don particulier puisque les cadavres lui parlent – un aspect qui est finalement assez peu exploité dans ce roman …
L’ambiance est particulièrement réussie et les rapprochements et révélations à la fin du livre donnent vraiment envie de lire la suite : le tome 2, « Celle qui parle aux morts » est déjà sorti en France, et le 3e, en Angleterre.
Publié en Avril 2022 chez Alibi, traduit par Claire Breton, disponible au Livre de Poche, 448 pages.