J’étais très contente de lire « Duel à Beyrouth » de Mishka Ben-David, que j’avais repéré à Quais du Polar. En effet,je pensais que c’était le livre parfait pour moi, qui suis fan de séries israéliennes qui évoquent le Mossad, comme Fauda, Teheran ou encore Hatufim. Las, il n’en fut rien !
Je suis plutôt bon public. Il est rare que je déteste un livre, au pire la lecture ne m’a fait ni chaud ni froid et je n’ai pas grand chose à en dire. Mais ce roman a été une très grosse déception. Pourtant le synopsis était alléchant : Ronen, agent du Mossad, est envoyé à Beyrouth pour tuer un dirigeant du Hezbollah responsable d’attentats en Israël. Au dernier moment, la mission est un échec. Quelques temps plus tard, Ronen, qui n’a jamais digéré cet échec et qui a été lourdement sanctionné par le Mossad, décide de retourner en secret au Liban pour finir ce qu’il avait commencé…Averti, son ancien commandant Gadi, en cachette du Mossad, s’envole aussi pour Beyrouth, afin de le stopper et le faire rentrer en Israël.
Je ne sais même pas pourquoi je suis allée au bout de ce livre… sans doute parce que j’espérais que cela allait s’améliorer… cela n’a pas été le cas. Intrigue fine comme du papier à cigarette, personnages insipides, descriptions pleines de clichés, scènes que j’ai trouvées tout sauf crédibles … quand j’ai vu que l’auteur avait longtemps travaillé pour le Mossad, j’ai été très surprise, je ne savais pas que la vie était aussi simple : agents du Mossad qui quittent tranquillement le pays avec de faux passeports, qui entrent tout aussi tranquillement au Liban, qui se baladent avec des charges explosives dans des quartiers ou des hôtels où résident des dirigeants du Hezbollah, qui ont accès sans aucun problème au véhicule de la cible, garé dans un parking sans surveillance …
Bref, heureusement que les bibliothèques existent !
Publié en Février 2023 aux éditions Nouveau Monde, traduit par Eric Moreau, 360 pages.