J’avais repéré « La Mariée Disparue » de Bella Ellis en librairie, intriguée par le fait que les sœurs Brontë soient les enquêtrices (ou plutôt les « détectrices ») de ce roman policier, tout en redoutant que la célébrité des personnages principaux soit le « cache-misère » d’une intrigue un peu pauvre …

Charlotte, Emily et Anne apprennent qu’une châtelaine et jeune mère de famille, Elizabeth Chester, a disparu du manoir où travaille comme gouvernante l’une de leurs camarades d’école : pas de corps, mais un bain de sang dans sa chambre à coucher. Les jeunes femmes, qui ont découvert via la presse l’existence de « détecteurs » qui résolvent des affaires criminelles, décident de mener l’enquête.

J’ai été agréablement surprise par ce roman bien mené et plus sombre que prévu. Si j’ai eu un peu de mal à faire la distinction entre les personnalités des trois sœurs (mais peut-être que l’incarnation ira crescendo dans les tomes suivants), les décors sont bien plantés, l’histoire, qui met en avant le peu de liberté et les droits limités des femmes de l’époque, est parsemée de faits réels et l’intrigue tient la route (même si j’avais deviné certains éléments … mais pas tous !)

Un premier tome qui donne envie de découvrir les suivants …

Publié en Septembre 2021 chez Hauteville, traduit par Karine Forestier, 384 pages.

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