J’avais lu il y a quelques années un roman de Sonja Delzongle qui ne m’avait pas du tout convaincue, mais grâce à un cadeau d’anniversaire , je lui ai redonné une chance avec son dernier livre : « Noir comme l’orage ».
L’histoire est originale puisqu’elle évoque des fulgurés, ces gens qui survivent après avoir été touchés par la foudre. En effet, toute une famille est retrouvée morte foudroyée sur l’île d’Oléron, chaque membre attaché à un pieu métallique et enroulé dans du papier aluminium alors qu’un orage violent a eu lieu. Le capitaine Max Fontaine de la PJ de La Rochelle, chargé de l’enquête, va découvrir que l’affaire fait écho à un incident survenu en mer vingt-cinq ans plus tôt.
L’idée de départ est excellente et la lecture a été addictive, j’ai lu extrêmement vite ce pavé, les pages se tournaient quasiment toutes seules.
J’ai cependant regretté que l’autrice ait choisi de complexifier (inutilement, à mes yeux) l’intrigue avec une seconde affaire touchant directement le Capitaine Fontaine, d’autant plus que certaines décisions, certains comportements de ce personnage pourtant attachant manquent de crédibilité psychologique.
La fin n’est pas à la hauteur du niveau de l’intrigue mais le livre m’a suffisamment plu pour me réconcilier avec ce que propose l’autrice.
Une lecture plaisante, parfaite pour cet été !
Publié en janvier 2024 chez Fleuve Noir, 560 pages.