J’avais vu l’adaptation cinématographique de ce roman (français !) de Pierre Boulle, mais je n’avais encore jamais lu « La planète des singes ». Cela est chose faite grâce à Thael Boost qui l’a proposé pour l’affiche du podcast Bibliomaniacs que nous avons enregistré avec elle.
Ulysse Mérou et ses deux comparses partent en expédition dans l’Espace. Arrivés sur une planète habitée, ils découvrent avec effarement qu’il s’y trouve des êtres humains mais que ceux-ci sont des êtres inférieurs gouvernés et dominés par les singes…
J’ai lu avec bonheur ce roman publié dans les années 60 et qui n’a pas pris une ride ! Le livre est court, mais riche, et surtout très accessible : il peut être lu sans problème par des adolescents mais également des lecteurs qui, comme moi, ne sont pas forcément adeptes de SF.
En effet, à travers le personnage d’Ulysse, le livre questionne – de manière d’ailleurs très novatrice pour l’époque, alors que l’on parlait encore peu de véganisme, ou de protection animale – notre rapport à l’être différent et à l’animal. C’est en étant dans la peau de celui qui est la proie de la chasse, qui est mis dans une cage au zoo ou qui subit des tests de laboratoire que l’Homme personnifié par Ulysse prend conscience de l’aberration voire de la violence de certains comportements qui lui semblaient jusqu’alors normaux et justifiés.
Le livre est efficace : en peu de pages, l’auteur réussit à nous marquer avec des scènes d’anthologie mais également à nous faire réfléchir à de nombreux aspects de notre société moderne mais aussi de notre comportement (qui peut facilement tendre vers l’instinct primaire voire la bestialité …)
Ce roman a été une excellente surprise et pour ceux qui auraient vu le film, je tiens à souligner que la fin du roman est différente … mais tout aussi réussie ! Un coup de cœur!
Disponible en poche chez Pocket, 192 pages.
Cette couverture dessinée me fait songer que je n’ai jamais cherché à savoir s’il existait une ou plusieurs adaptations de La planète des singes en BD…
Merci pour l’idée!
En tout cas, en voyant le quatrième épisode de la « franchise cinématographique » actuellement en cours, j’ai eu l’impression qu’y avaient été glissés quelques « clins d’oeil » à l’oeuvre d’origine de Pierre Boulle: la « partie de chasse », le prénom Nova (et les capacités de celle-ci en matière d’étranglement…), la poupée humaine qui parle, notamment.
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola
je n’ai pas encore vu les « nouveaux » films !