J’avais repéré Céline Minard à la Grande Librairie pour la sortie de son dernier roman « Faillir être flingué », qui m’avait attiré l’œil, et l’envie de lire ce livre a encore augmenté lorsque j’ai appris qu’il était lauréat de la 40e édition du fameux Prix du Livre Inter.
J’avais beaucoup aimé le mois dernier l’âpre et haletant « Un ciel rouge le matin » de Paul Lynch, et m’attendais à connaitre un plaisir littéraire similaire avec « Faillir être flingué »…
Las, je suis allée au bout du roman seulement parce qu’il est au programme de notre prochaine session de Bibliomaniacs, en m’infligeant consciencieusement des tranches de cinquante pages « comme on s’inflige un médicament », ainsi que dirait ma co-podcasteuse Coralie. Bref, j’ai vraiment souffert durant cette lecture, à laquelle je n’ai pas du tout accroché.
« Faillir être flingué » est une fresque se passant au Far-West: une série de personnages (une Indienne guérisseuse; une jeune Chinoise; deux frères accompagnés de leur mère mourante et du fils de l’un qui voyagent dans un chariot;une contrebassiste;un barbier;un voleur de chevaux;une tenancière de bordel…) se côtoie et se croise pour converger vers une ville naissante.
C’est très bien écrit, mais je n’ai pas su m’y retrouver au milieu de tous ces personnages que je finissais par mélanger (conseil au lecteur courageux: prendre des notes sur les différents personnages). Toute la première partie est quasiment sans dialogue, et j’ai eu beaucoup de mal à fixer mon attention sur le récit. J’ai retrouvé un peu de souffle lorsque les différents personnages convergent vers la ville et commencent à interagir et à dialoguer, mais très vite le côté pensum a repris le dessus. Pourtant j’ai vu apparaître des paysages frappants et des situations marquantes, mais je n’ai pas réussi à m’y intéresser. Peut-être que cela donnerait un film passionnant, mais je suis restée hermétique au récit.
Ce roman n’est donc clairement pas fait pour moi, et je l’ai fini comme on s’enlève une écharde du doigt: dans la douleur, mais avec soulagement. Pourtant il semble avoir trouvé son public, vu toutes les critiques extrêmement positives que j’ai pu lire.
Vous pourrez entendre les Bibliomaniacs en discuter dans notre septième podcast, bientôt en ligne.
Vous pourrez entendre les Bibliomaniacs en discuter dans notre septième podcast, bientôt en ligne.
Voir le billet de Jérôme, qui a adoré.
Voilà, tu confirmes mes craintes. Je sens que pour moi, ça sera exactement ça.
j'ai vraiment été déçue, je ne pensais pas trouver cette lecture aussi ardue et ennuyeuse…
Bon, je vais l'éviter alors…
beaucoup semblent avoir aimé…à toi de voir 🙂
Bonjour Eva, j'avoue que ce roman ne m'attire pas du tout surtout l'histoire et puis le titre ne m'inspire pas. Je passe. Bonne journée.
je peux comprendre 🙂