Avant la parution du livre de Pierre Assouline, je n’avais jamais entendu parler de Sigmaringen et de son importance pour la France de Vichy dans les derniers mois de la Seconde Guerre Mondiale.
Pierre Assouline |
Dans ce roman très bien documenté, Assouline suit la mode actuelle de raconter une histoire à travers les yeux des domestiques, et a choisi comme narrateur Julius Stein, le majordome de la famille princière, réquisitionné pour servir les nouveaux occupants du château. On retrouve donc dans ce récit Pétain et sa femme, les Laval, de Brinon, les Luchaire, Darnand, Céline, Otto Abetz…certains d’ailleurs évoqués avec une certaine sympathie par le majordome, qui est aux premières loges pour analyser comportements, caractères et petites et grandes mesquineries.
Ce livre m’a donné envie d’en savoir plus sur l’épisode de Sigmaringen et sur la France collaborationniste, et a donc rempli son rôle informatif Je ne pense cependant pas qu’il me restera longtemps en mémoire au niveau littéraire, ni pour l’intrigue, ni pour les personnages, même si j’ai apprécié cette lecture.Publié le 9 Janvier 2014 aux Editions Gallimard, 368 pages.
Oui, alors là je crois que je vais passer mon tour, pourtant je l'aime Pierre Assouline, j'ai adoré la Cliente, Etat Limite et Double vie, mais celui là vous êtes trop nombreuses à être mitigées pour que je persiste…
je pense que si on s'intéresse au sujet, il vaut carrément mieux lire un récit historique qui en parle.
Comme Galéa, je passe mon tour, le sujet ne me tente guère à vrai dire !
moi le sujet me tentait…et j'ai été un peu déçue…donc s'il ne tente pas, je ne pense pas que tu vas accrocher à ce roman…
Je l'ai vu dans LGL et le sujet m'avait beaucoup intéressée.
c'est également dans LGL que je l'avais repéré…
Je découvre votre blog (beau titre!) grâce à ce livre… j'ai pour ma part apprécié ma lecture – c'est un roman plutôt virtuose à mon avis, sur un sujet pour le moins original.
merci pour votre commentaire 🙂 je vais aller voir votre billet, pour ma part, c'est plutôt une déception, même si le sujet est en effet très original.