Ma mère, Dieu, et Sylvie Vartan & Ma mère, Dieu, et Litzie – Roland Perez

N’ayant pas la télé, je ne connaissais pas du tout Roland Perez avant la sortie aux Escales de son deuxième livre, « Ma mère, Dieu et Litzie ». J’en ai profité pour également découvrir son premier, « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan », en cours d’adaptation au cinéma avec Jonathan Cohen et Leila Bekhti.

Les deux livres sont complémentaires – Litzie est l’épouse de Roland Perez et mère de ses trois enfants, décédée tragiquement dans la fleur de l’âge, d’un cancer de la peau, à laquelle il rend un hommage touchant. Le premier est consacré à l’autre femme de sa vie – enfin l’une des deux autres, si l’on compte Sylvie Vartan sur le podium.

« Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » est une véritable lecture plaisir. Le petit Roland nait en 1963 dans une famille juive d’origine marocaine, sixième enfant de la fratrie qui vit modestement dans un HLM du XIIIe arrondissement. Petite particularité : un pied bot qui l’empêche de marcher, et que les médecins estiment inopérable. C’est sans compter la volonté de fer de sa truculente mère, Esther, qui finit par dénicher le rebouteux – ou plutôt la veuve du rebouteux – qui va remettre d’aplomb le petit Roland, au prix d’une immobilisation de 18 mois, pendant laquelle Sylvie Vartan joue un rôle prépondérant, ses chansons distrayant le petit alité mais l’aidant aussi à apprendre à lire.

Esther est une femme chaleureuse, coquette, dynamique, qui parle un peu fort, mais l’humour et l’amour sont ses trésors. Autour d’elle et de la quantité de nourriture qu’elle prépare inlassablement, gravitent son mari et ses six enfants mais aussi toute une bande de copines voisines.

Avec beaucoup de travail, de la chance mais aussi les prières, tout devient possible et la famille va sortir de la pauvreté pour vivre une vie beaucoup plus confortable, Roland va devenir avocat, passer à la télé et la radio, côtoyer un certain nombre de stars qui vont devenir des clients et amis, dont la fameuse Sylvie Vartan mais les valeurs vont rester – solidarité, partage, optimisme, sens de l’amitié …ce qui transparaît aussi également dans « Ma mère, Dieu et Litzie », où malgré le sujet grave, règne une présence lumineuse et positive.

Une ode aux femmes, à la famille, à la vie !

Publiés aux Escales en broché, et en poche chez Pocket. 

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