Quel curieux roman que ce « Murtoriu » ! J’avais repéré il y a quelques temps un billet de Jérôme sur unwestern corse, « Les Orphelins deDieu » de Marc Biancarelli – je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire, mais je me suis procuré « Murtoriu » , du même auteur, et publié en 2012. C’est un roman écrit en corse, et dont l’un des traducteurs est Jérôme Ferrari, qui a reçu le Goncourt il y a quelques années pour le « Sermon sur la Chute de Rome ».
« Murtoriu » n’est pas un roman facile à lire. Entre le verbiage de Marc-Antoine Cianfarani, le personnage principal, qui aime à disserter, et le fait que l’on saute de réflexions de Marc-Antoine à des scènes d’action, puis à des passages mettant en scène le grand-père homonyme au front lors de la Première Guerre Mondiale, il m’a été parfois difficile de garder ma concentration sur le texte. J’ai d’ailleurs mis très longtemps à terminer ce livre- en en lisant d’autres
entre-temps.
entre-temps.
Marc-Antoine est un libraire aussi érudit qu’il est misanthrope et donneur de leçons. Il a peu d’amis, à part deux frères, Trajan et Mansuetu. Son monde va un jour se heurter à celui d’une bande de petits malfrats, menés par Don Pierre.
Scènes de crimes, scènes de sexe – plutôt triviales, d’ailleurs – le récit s’écoule sur quelques mois, entre la ville et la montagne. Marc-Antoine est un personnage plutôt tête à claques,
mais que j’ai trouvé finalement attachant. Je n’ai pas été convaincu par l’ensemble du livre, entre les « méchants » que j’ai trouvé caricaturaux et l’acmé qui à mes yeux était amenée de façon trop superficielle. Il n’empêche que j’ai aimé les passages se passant pendant la Première Guerre Mondiale et que je me suis attachée à la personnalité de Marc-Antoine , j’ai aimé également la façon dont l’atmosphère de la Corse était recréée, et certaines réflexions du libraire sur son pays, au milieu d’un blabla pseudo libertaire assez agaçant.
mais que j’ai trouvé finalement attachant. Je n’ai pas été convaincu par l’ensemble du livre, entre les « méchants » que j’ai trouvé caricaturaux et l’acmé qui à mes yeux était amenée de façon trop superficielle. Il n’empêche que j’ai aimé les passages se passant pendant la Première Guerre Mondiale et que je me suis attachée à la personnalité de Marc-Antoine , j’ai aimé également la façon dont l’atmosphère de la Corse était recréée, et certaines réflexions du libraire sur son pays, au milieu d’un blabla pseudo libertaire assez agaçant.
C’est peut-être le fait que ce livre m’a accompagnée pendant plusieurs semaines, mais j’ai fini à la longue et malgré les défauts, à m’attacher à son atmosphère et à son personnage principal, et j’en garde quand même un bon souvenir. Ce n’est pas vraiment un livre que je recommanderais au plus grand nombre car il n’est pas d’accès facile et m’a déplu par certains aspects, mais je garde la curiosité d’en lire d’autres du même auteur.
Je passe, tu as vraiment trop de réserves, pourtant tout me plait dans l'idée de base: la corse, un libraire misanthrope, mais non en fait..
c'est un peu amour et haine avec ce roman…
J'ai tellement aimé "Les orphelins de Dieu" que je vais forcément lire celui-là en jour. En plus avec Jérôme Ferrari à la traduction, ça ne peut pas être mauvais.
je serais très curieuse de lire ton avis!