J’apprécie beaucoup les éditions Gallmeister et je suis avec attention leurs parutions, qui sont très souvent d’excellente qualité. Je n’ai donc pas manqué de lire « Sugar Run » de Mesha Maren…mais malheureusement, une fois n’est pas coutume, j’ai été déçue…
Jodi, trente-cinq ans, sort de prison après dix-huit ans d’incarcération. L’ancienne détenue n’a qu’une idée en tête : aller chercher Ricky, le jeune frère de son ancienne petite amie Paula, qui est décédée, et repartir de zéro à la campagne, sur les terres héritées de sa grand-mère. En chemin, Jodi tombe amoureuse de Miranda, une junkie dont l’ex-mari est une rockstar, et qui est mère de trois enfants…
L’idée de départ n’était pas mauvaise, cela aurait pu donner une lecture assez jouissive autour d’un road-trip rock’n’roll dans l’Amérique profonde, mais malheureusement, ce livre n’a pas du tout fonctionné avec moi, pour plusieurs raisons, et notamment à cause des personnages : j’ai trouvé l’attitude de Jodi peu crédible – elle a passé la moitié de sa vie en prison, le monde a changé de façon significative en dix-huit ans, mais elle ne semble avoir aucun problème à s’adapter à son nouvel univers, elle n’est absolument pas déphasée… Miranda ne m’a pas non plus convaincue, or elle joue un rôle central dans l’intrigue.
Curieusement, s’il y a de nombreuses péripéties dans ce roman – Jodi rencontrant un certain nombre d’embûches sur son chemin – le récit m’a semblé plat et manquant de rythme. L’histoire alterne entre la période actuelle et des flash-backs qui évoquent la relation de Jodi et Paula, sa petite amie décédée, et ce qui a mené Jodi en prison, et dans chacune des époques, j’ai trouvé qu’il y avait des passages confus, ce qui est exacerbé par la fin abrupte, qui m’a frustrée.
J’ai trouvé que ce premier roman de Mesha Maren manquait de crédibilité, de personnages attachants, de souffle et de maîtrise dans le schéma narratif…dommage, je m’attendais à beaucoup mieux pour un livre Gallmeister!
Publié en Janvier 2020 chez Gallmeister, traduit par Juliane Nivelt, 381 pages.
26e lecture de la Rentrée Littéraire de Janvier 2020.
Hélas les parutions récentes Gallmeister me déçoivent souvent, alors je me rabats sur des vieilleries nature writing
j’espère que le prochain sera une bonne pioche !
Qu’est-ce que c’était mou…j’ai déjà oublié l’histoire.
D’ailleurs je viens de retirer une étoile sur Goodreads 😁
haha, il en reste combien? 😀
2 sur 5 😁
tu as été plus sympa que moi 😀