« La Possibilité du Jour » d’Emilie Houssa met en scène Aurore Félix, jeune femme originaire de Nice qui s’embarque en 1947 pour les Etats-Unis afin d’y rejoindre son fiancé, un GI américain. Mais lorsqu’elle arrive en Amérique, celui-ci ne l’a pas attendue et s’est réengagé dans l’armée. Désemparée, la jeune femme décide de ne pas rentrer à Nice, mais de trouver du travail sur place, à Cleveland : elle devient secrétaire dans une agence de publicité. Enceinte à la suite d’une aventure sans lendemain, elle rencontre à l’hôpital une jeune femme de son âge, Judith, qui a fait un déni de grossesse. Celle-ci lui propose de la suivre à New York, et de s’installer avec elle chez sa tante Esther…
On suit, dans cette longue lettre qu’Aurore adresse à son fils Guillaume, soixante ans de la vie d’une femme, une vie non conventionnelle pour l’époque. Aurore est mère sans être mariée, et élève son fils dans le foyer qu’elle forme avec Esther et Judith, ainsi que la fille de cette dernière, Ida. Elle connaîtra une grande histoire d’amour avec un homme noir, James, et mènera une carrière professionnelle de premier plan, dans une agence de publicité canadienne puis dans le domaine de l’art à New York…Mais la vie d’Aurore sera aussi marquée par les drames et la solitude : ses proches mourront, sa famille s’opposera à elle, les enfants couperont les ponts…
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt « La Possibilité du Jour », j’ai aimé ce portrait de femme qui nous raconte également l’histoire des Etats-Unis de l’après-guerre à nos jours. Même s’il y a de nombreuses réussites dans la vie d’Aurore, et des épisodes heureux, et malgré la pugnacité, la résilience dont elle fait preuve, j’ai été marquée par la tristesse qui se dégage de ces pages. Une autrice que j’aurai plaisir à retrouver.
Petit bémol cependant : plusieurs confusions imparfait/passé simple et futur/conditionnel qui m’ont fait tiquer…
Publié en Mars 2020 chez L’Observatoire, 272 pages.
Oh c’est bizarre cela me rappelle un peu Vivian Meigh…..je ne sais pas pourquoi…mais pucha, pas de tristesse pour le moment…;)
oui, en plus avec le temps automnal, il faut pouvoir être d’humeur…
Pour c’est printanier…mais meme….;)
oups manque le « moi »….zut…pour moi, c’est printanier…sorry
le commentaire de Rachel me fait aussi écho 😉 un récit doux-amer, alors ? j’aime cela mais il faut que je sois d’humeur.
par contre, pour ton bémol, je suis étonnée, les relecteurs ça n’existe plus ? ils relisent les romans uniquement pour corriger les fautes de grammaire et d’orthographe (et de ponctuation seulement si c’est nécessaire).
de temps en temps, je vois une faute traîner, mais dans ce livre, c’est leur nombre qui m’a alertée…et toujours du même style …
Hum, pas plus emballée que ça finalement…
C’est une de mes prochaines lecture, j’espère être plus emballée que toi.
hâte de savoir ce que tu en as pensé.