Dans les 7 thrillers qu’il me restait à lire dans le cadre du Prix du Bureau des Lecteurs Folio RTL, « Unité 8200 » (à prononcer 8-200), premier roman de Dov Alfon, était celui qui me tentait le plus, je l’avais d’ailleurs repéré dès sa sortie.
Un jeune entrepreneur israélien qui vient d’atterrir à Roissy disparait mystérieusement après avoir suivi par plaisanterie une femme blonde qui attendait quelqu’un d’autre. La police française mène l’enquête, tandis qu’en parallèle, Zeev Abadi, de l’unité 8200, l’unité de renseignement de l’armée israélienne, présent à Paris, et sa coéquipière Oriana Talmor, depuis Israël, cherchent quel Israélien était la véritable cible, et pourquoi. Et que viennent faire à Paris tous ces tueurs chinois?
Ce thriller débutait plutôt bien, entre enlèvement énigmatique, tensions internes au sein de l’unité 8200, et binôme de choc Zeev Abadi-Oriana Talmor. Cependant, au fur et à mesure que le récit avançait, la déception a commencé à poindre : l’intrigue met beaucoup de temps à se mettre en place, et est vraiment embrouillée. Certaines situations sont peu claires, quelques scènes sont peu crédibles (la scène au Bourget par exemple, pour ceux qui ont lu le livre, m’a fait lever un sourcil). C’est dommage, ce livre est bourré de bonnes idées, mais il y a un côté too much qui a fini par me lasser.
Un rendez-vous manqué !
Publié en 2019 chez Liana Levi, traduit par Françoise Bouillot, 384 pages, en poche chez Folio.
Bonsoir Eva, je n’ai vraiment trouvé ce roman génial. Il commence bien, c’est vrai mais après rien. Je ne suis même pas sûre d’avoir tout compris. Bonne soirée.
on est en phase!