Vous le savez, j’adore les éditions Globe, dont je lis quasiment toutes les parutions ! Je me suis donc laissée séduire par la magnifique couverture de « Harpie » de Megan Hunter… mais malheureusement c’est une grosse déception.
La narratrice, Lucy Stevenson est mariée et mère de deux petits garçons. Un jour, elle reçoit un SMS du mari de Vanessa, une collègue de Jake, bien plus âgée qu’eux : il lui révèle que Jake et Vanessa ont une liaison…c’est un détonateur pour Lucy, qui se rend compte qu’elle est insatisfaite de la vie qu’elle mène. Le choc la renvoie au mythe de la harpie, qui la fascine depuis son plus jeune âge. Un jour, Jake lui propose de le blesser trois fois, afin qu’ils soient quittes.
Ce roman avait beaucoup de potentiel, mais malgré l’écriture soignée de Megan Hunter, cette lecture ne m’a pas plu. S’il est difficile de ne pas éprouver de l’empathie pour Lucy, et que son portrait psychologique est plutôt réussi, j’ai fini par rapidement me lasser de cette femme aigrie qui, certes, a toutes les raisons de ne pas être épanouie, mais qui ne fait rien non plus pour que cela change : pas de séparation en vue, ni de tentative pour trouver un emploi, ou un hobby, ou des amis … Le personnage de Jake est d’ailleurs très peu incarné : il y a quelques descriptions de cet homme, mais aucune vraie conversation entre Lucy et lui.
Sa proposition que Lucy lui fasse mal trois fois est assez étrange mais je me suis dit que peut-être que cela permettrait de prendre un virage vers un thriller domestique un peu SM sur les bords : las, cette facette aussi reste superficielle. (et je pense d’ailleurs que si c’était un homme trompé qui se vengeait en faisant ce genre de choses, cela ferait hurler à la violence conjugale et au harcèlement…)
En fait, tous les axes narratifs de ce roman m’ont laissé une impression d’inachevé, d’inexploité : la femme trompée qui en a marre de sa vie, la vengeance, le mythe de la Harpie … quant à la fin, elle est très floue, et je ne suis pas sûre d’avoir tout compris !
Un rendez-vous manqué !
Publié en Avril 2021 chez Globe, traduit par Cécile Roche, 274 pages.
Oh dommage!
Pour moi ce fut une lecture plaisante.
tant mieux si tu l’as apprécié ! mais grosse déception de mon côté…
Oh quel dommage ! La couverture est effectivement superbe !
oui, magnifique !
Et bin une lecture a evite….zalors
et j’en suis désolée !
Je suis fa de cette maison d’éditions aussi, mais là, pas trop tentée…
je les lis quasiment tous… mais j’ai quand même une préférence pour la non-fiction chez eux !
Je passe alors .
très déçue, je pensais adorer !