Après « La Vérité sur Ils étaient dix », j’ai enchaîné avec un autre livre de Pierre Bayard dans la même veine puisqu’il questionne cette fois-ci un autre roman très célèbre d’Agatha Christie, « Le Meurtre de Roger Ackroyd », toujours pour démontrer que l’autrice britannique s’est trompée et que le meurtrier n’est pas celui qui est dévoilé lors du dénouement.
Je disais dans ma précédente chronique que ce genre de livres s’adressait plutôt aux fans d’Agatha Christie et cela se confirme car Pierre Bayard s’appuie sur de nombreux autres romans de l’écrivaine pour étayer son propos, en dévoilant leur fin – notamment « La nuit qui n’en finit pas », qu’il analyse en détail, ce qui m’a plu car c’est un de mes romans préférés d’Agatha Christie – mais ce qui peut être gênant si on ne les a pas encore lus.
Malgré ce bémol (on passe quand même plus de temps à discuter d’autres romans que du « Meurtre de Roger Ackroyd ») et le fait que l’auteur se perd parfois en circonvolutions psychanalytiques qui ne m’ont pas vraiment convaincue, j’ai adoré son analyse du livre et sa proposition concernant le véritable meurtrier, que j’ai trouvée extrêmement bien argumentée et pertinente!
Une excellente lecture dont je vous reparlerai à l’occasion d’un prochain enregistrement du podcast littéraire Bibliomaniacs !
Publié en 1998 aux éditions de Minuit, disponible en poche, 169 pages.