Confiteor est aussi beau que sa couverture. J’ai pourtant bien mis 180 pages à rentrer dans le livre, avant de dévorer les 600 pages suivantes. En effet, il ne m’a pas été évident de suivre le fil de ce récit, les mémoires d’ Adrià, homme en train de perdre la tête, qu’il dédie à son grand amour Sara.
Ne me fais pas trop confiance. Dans ce genre tellement propice au mensonge que sont les mémoires écrites pour un seul lecteur, je sais que je tendrai à toujours retomber sur mes quatre pattes.
Digressions, foison de personnages, dont certains, de différentes époques, se fondent l’un dans l’autre, changement brutal de narrateurs, histoires qui s’entremêlent… il m’a fallu un certain temps d’adaptation avant d’apprécier, puis adorer ce récit.
Adrià naît en 1946 à Barcelone dans un foyer sans amour, où tout tourne autour de l’histoire et la culture : le père, antiquaire passionné par les manuscrits anciens, n’a qu’un seul but pour son fils : qu’il devienne polyglotte. La mère quant à elle ne s’intéresse qu’au violon.
J’ai compris que naître dans cette famille avait été une erreur impardonnable.
Tout à coup j’ai vu clairement que j’avais toujours été seul, que je n’avais jamais pu compter sur mes parents ni
sur un Dieu à qui confier la recherche de solutions.
sur un Dieu à qui confier la recherche de solutions.
Adrià découvre que son père, Fèlix, homme sans scrupules, était prêt à tout pour mettre la main sur des trésors à acheter à bas prix, n’hésitant pas à négocier avec des Juifs traqués comme avec des Nazis en fuite. A travers les origines de deux objets que possède la famille, une médaille ancienne et un violon précieux, c’est toute l’histoire du mal et de la cruauté que raconte Adrià, de l’Inquisition Espagnole à nos jours en passant par la Seconde Guerre Mondiale et Auschwitz.
Se croisent et se mêlent entre autres des prêtres, des luthiers, des officiers SS, des médecins, des Juifs déportés…les époques et les pays changent mais les actes et les personnages se répètent et se répondent, et tout est finalement lié.
La langue est très belle, l’histoire passionnante, la culture fascinante, la faculté de mélanger les époques et nombreux personnages, impressionnante.
C’est à nouveau un coup de cœur pour le challenge de Galéa.
Soupir…
Je suis très heureuse de voir ce livre dans mon non-challenge…et je dirais comme Val…soupir!!!!
ne désespérons pas, on l'aura peut-être dans la prochaine sélection!!
Ce livre est aussi bien que sa couverture ? Je le note de suite alors 🙂
J'ai hâte de le lire !! dès que j'ai terminé le FERNEY…
Virginie
http://mesmiscellanees.blogspot.fr/
Bonsoir Eva Sherlev, moi aussi j'ai beaucoup apprécié ce roman dans lequel je suis "rentrée" assez vite. J'en redemande des romans de cette qualité. Bonne soirée.
Salut Dasola, je suis vraiment contente que ce roman plaise autant, c'est une très bonne surprise de cette rentrée littéraire, je n'ai encore rencontré personne qui me dise qu'il/elle n'a pas aimé.
J'ai vraiment très envie de lire ce livre, mais je préfère attendre la sortie poche, histoire de ne pas ployer sous le poids d'un livre de 15 kg…
le poche fera 7,5 kg 🙂